L'INTERVIEW du BSCNEWS.FR


HENRI LOEVENBRUCK


" La magie du livre, c’est qu’il est intemporel et transfrontalier "


Lire l'intégralité de l'interview sur le BSCNEWS.FR


Il est des livres que l’on oublie aussi vite qu’on les a lus. Certains parviennent à nous tenir en haleine jusqu’à un dénouement souvent décevant. Il en est d’autres dont on tourne péniblement les pages dans l’attente d’un petit quelque chose en plus qui n’arrive pas toujours. Et puis il est des livres, plus rares, par lesquels on se laisse posséder, envahir ; des livres qui nous offrent bien plus qu’un moment d’évasion ou de détente, avec lesquels se tisse un lien étroit et dont l’empreinte résiste au temps.
Nul doute que L’Apothicaire appartient à cette dernière catégorie. Entre le polar, le roman historique, le conte philosophique ou encore ésotérique, Henri Loevenbruck a préféré ne pas choisir, et autant dire qu’il a bien fait !

Propos recueillis par MÉLINA HOFFMANN - BSCNEWS.FR


L’Apothicaire, publié en octobre 2011 aux ''éditions Flammarion,'' est le livre qui vous a demandé le plus de recherches, du fait du contexte historique dans lequel il se déroule.
Comment s’organise la conception d’un tel ouvrage ? N’y a-t-il pas des moments de découragement, de lassitude face à l’ampleur de la tâche ?

L’Apothicaire, c’est à peu près 7 ans de travail, dont 5 années de documentation, de lectures et de rencontres avec des historiens. C’est un bouquin que j’avais dans le cœur depuis très longtemps, que j’avais très envie de faire, je savais qu’il me prendrait plus de temps que les autres et je travaillais dessus parallèlement aux autres livres que j’écrivais. Mais non, il n’y jamais eu de moment de découragement, au contraire, beaucoup d’excitation ! Je n’ai jamais pris autant de plaisir à écrire que pour l’Apothicaire (...)

Plusieurs réalisateurs se sont intéressés à ce livre mais l’ont défini comme étant inadaptable. Pour quelles raisons ?

Ca coûterait très cher. Un réalisateur m’a dit que ce serait plus jouable d’en faire une série télé, mais je n’en ai pas très envie. J’ai une confiance assez limitée dans la télévision française, donc je préfèrerais que ce soit un long métrage. Mais même si beaucoup de réalisateurs l’ont lu, m’ont écrit et m’ont dit des choses adorables dessus, je sais que c’est un livre qui a moins de chances d’être adapté que les autres. En ce moment il y a d’ailleurs deux autres de mes livres sur lesquels des scénaristes ou des producteurs travaillent. L’Apothicaire, un jour peut-être…

Vous dites que lorsque vous écrivez un roman, pour être sûr de vous remettre au travail le matin, vous vous arrêtez, le soir, au beau milieu d’une phrase que vous ne terminez pas. Une technique intéressante mais, cela ne vous empêche-t-il pas de dormir ?

Non pas du tout ! D’abord rien ne m’empêche de dormir, car je dors tellement peu que quand je me couche c’est que je sombre de fatigue donc je m’endors très vite ! Par contre, ça me pousse plutôt à me réveiller, c’est vraiment efficace. Car c’est dur, mine de rien, de se motiver tout seul lorsqu’on n’a pas quelqu’un qui nous dit de nous mettre au boulot le matin.


Lire l'intégralité de l'interview d'Henri Loevenbruck sur le BSCNEWS.FR


Alyssia Rivaldi
Chargée de communication et de marketing du BSC NEWS MAGAZINE & du BSCNEWS.FR

BSC NEWS MAGAZINE & BSCNEWS.FR
1er Web Magazine culturel francophone
494, rue Léon Blum
34000 Montpellier
@ alyssia.rivaldi@bscnews.fr
Twitter : @bscnewsmagazine

www.bscnews.fr.










(Crédit photo - D.R )