L'INTERVIEW du BSCNEWS.FR

GRAND CORPS MALADE


(Crédit photo Grand Corps Malade Zuzanalettrichova.com)


"Un texte de slam, ça dure au final 3 minutes et ça peut s’écrire en 2h si on est inspiré. Un livre, on sait qu’on est dessus pour plusieurs mois. "


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Grand Corps Malade est un artiste authentique, amoureux de la vie. C’est à l’occasion de la sortie de son livre ‘Patients’, que nous l’avons rencontré. « Dans l’obscurité j’avance au clair de ma plume », nous dit-il dans un de ses textes. Et une chose est sûre, c’est qu’il n’est pas le seul. - Propos recueillis par Mélina Hoffmann - BSCNEWS.FR


Votre livre ‘''Patients''’ vient de paraître. Vous y racontez cette période douloureuse de votre vie qui a vu s’éteindre votre rêve d’une carrière sportive de haut niveau en vous confrontant au handicap. Pourquoi l’envie d’écrire ce livre maintenant ? S’agit-il d’une forme de thérapie, de deuil ?
Non. Le deuil est fait depuis longtemps, la page est tournée. Ce n’est pas une thérapie, mais peut-être que j’avais besoin de ce temps-là pour pouvoir en parler de manière assez sereine, le raconter sans trop d’affect ; pour pouvoir être observateur de cette période. Et en même temps, même si c’était il y a quinze ans, c’était un moment tellement important que les souvenirs restent assez frais (...).

Le slam, l’écriture en général, faisaient déjà partie de vos passions avant cet accident ou bien est-ce véritablement né à ce moment de votre vie ? Ni l’un ni l’autre en fait. Cette passion-là est née après, ça n’a pas forcément de lien avec l’accident. A l’adolescence, j’ai écrit quelques textes, mais c’était anecdotique. Ca devait ressembler à du rap, mais comme les textes n’existaient pas à l’oral c’était plutôt des poèmes qui dormaient au fond d’un tiroir. Mais ce n’était pas du tout une passion. Le vrai déclic, ça a été quand j’ai découvert le slam en 2003. L’accident a eu lieu en 1997, donc il s’était déjà passé pas mal de temps. C’est avec le slam que j’ai commencé à écrire beaucoup, de manière presque pulsionnelle, passionnelle en tout cas.

C’est la première fois que vous abandonnez le slam pour vous aventurer ainsi dans la prose. Comment avez-vous vécu cette expérience ? Avez-vous rencontré certaines appréhensions, des inquiétudes ?
Oui, j’avais des doutes avant de m’y mettre car je voyais le livre comme une montagne, justement par rapport au slam. Un texte de slam ça dure au final 3 minutes et ça peut s’écrire en 2h si on est inspiré. Un livre, on sait qu’on est dessus pour plusieurs mois. C’est peut-être aussi pour ça que j’ai mis du temps à me lancer, je me demandais si j’allais y arriver (...).


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(Crédit photo Grand Corps Malade - Zuzanalettrichova.com)


Alyssia Rivaldi
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