HOMMAGE A MOHAMED SIBARI CONSUL GENERAL DES POETES DU MONDE DU MAROC


MAROC : Sous le thème « Mohamed Sibari défenseur de la langue Castellane et des droits de l’homme », les associations espagnoles Ocre y Oro et Larache en el Mundo, les associations Larachoises Al Andalus et Larache Forum, le Collège Luis Vives et d’autres organismes associatifs et culturels de la ville, ont organisé le samedi 4 décembre à la salle des spectacles du dit collège une soirée artistique et littéraire en hommage à l’écrivain, poète et journaliste Mohamed Sibari. Seule activité littéraire à laquelle il assistera après son retour d’Espagne, il y a quatre mois de cela, pour des raisons de santé qui l’ont éloigné de ses amis et de ses admirateurs pour de longs mois.


L’acte a duré deux heures et demi durant lequel on a eu droit à la Dakka Marrakchia, à la musique andalouse, au documentaire surprise réalisé par la présidente de l’association Ocre y Oro , Julia Herrera, dans lequel elle a tracé sa vie affective, sociale et littéraire avec des photos souvenir et les morceaux choisis de ses poèmes déclamés divinement, aux témoignages de Sergio Barce et d’Angel Ramirez de Larache en el Mundo, de Mounir Kasmi de Larache Forum, de Julia Herrera d’Ocre y Oro, de Nourredine Sinan de l’association Al Andalus et enfin de ceux d’Abdelouahid Bennani, l’ambassadeur des Poètes du Monde au Maroc, que nous reproduisons ci-dessous.
« Si je peux me vanter d’avoir lu tous les romans, tous les récits, toutes les nouvelles, tous les contes, enfin tous les écrits prosaïques que mon ami Mohamed Sibari a publié depuis 1993, à commencer par « Le Cheval », jusqu’à nos jours, je ne peux dire autant de ses poésies. Ceci pour la simple raison qu’il vous accouche et donc enfante quotidiennement, ou presque, un nouveau poème rassemblant cette beauté intelligente et cette vérité philosophique à cette grâce verbale, la beauté parfumée de fragrances locales à la grâce des sons et des verbes, la beauté de l’azur marin, des algues et des rochers millénaires du brave atlantique à la grâce des vers d’une musicalité spontanée et poétique, la beauté d’un rostre, d’un corps, d’une situation prenant forme immédiate par la grâce des doigts de mage d’un poète d’une grande sensibilité.

Je l’avais qualifié, un jour, de Pablo Neruda Marocain et j’avais récolté les pires des critiques de la part des écrivaillons et des rimailleurs d’expression espagnole camouflés, tels les guerriers du diable, derrière des pseudonymes bizarroïdes dans des sites de littérature et d’information.

A présent et avec du recul, je pense avoir eu tort de le qualifier de la sorte. Car Mohamed Sibari n’est ni un Pablo Neruda Chilien, ni un Juan Ramon Jiménez Espagnol, il est tout simplement Le Mohamed Sibari Marocain.

Car, voyez-vous, dans la poésie il n’y a pas de goût type. On aime ou on n’aime pas. C’est très personnel. C’est une question de sensibilité qui n’a rien à voir avec les prestigieux prix octroyés souvent pour une raison politique et jamais, presque jamais, pour une raison poétique ou littéraire. Et les grands poètes, je dis bien les grands, sont grands par leurs poésies dont seul le cœur est juge.

Je lève donc mes vers et mes verbes en hommage au grand Patron Littéraire de la sainte ville de Lalla Mennana qui fait l’orgueil de ses gens.

Je lève aussi ces vers siens, de ce célèbre poème intitulé « Dame de nuit », que j’ai eu la joie de traduire vers le français afin de partager cette œuvre poétique avec les non hispanophones qui aiment et apprécient le poète et l’écrivain, maître Mohamed Sibari que les Larachois garderont toujours en mémoire comme étant Leur poète et Leur écrivain. »

MOHAMED SIBARI, Cónsul General de Marruecos de PPdM :
http://www.poetasdelmundo.com/verInfo_arabe.asp?ID=2435

Publication : 28-12-2010.