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Les Editions La Nouvelle Pléiade de Poètes Sans Frontières :

Fondées en 1961, nos éditions « La Nouvelle Pléiade » viennent de fêter la sortie de leur 1.978 ème ouvrage ! Elles sont depuis trois ans à compte d'éditeur, c'est à dire que l'auteur n'a rien à payer : nous nous chargeons de la mise en page, de la confection complète jusqu'au livre fini, du tirage à 300 exemplaires ainsi que des formalités administratives. L'auteur n'est sollicité que pour lancer, par souscription, une diffusion dans son entourage et il perçoit dès la première vente un droit d'auteur de 10 % jusqu'à 50 exemplaires et de 30 % pour les ventes suivantes.


Nous avons le plaisir de vous présenter nos derniers ouvrages parus :

- De Marc Rebena : " Le souffle des Archanges " : Le poète ici aborde tout un questionnement sur le devenir de l'homme au cours de son parcours terrestre, une interrogation qui se veut inlassable face au mystère et à l'incongruité déconcertante des événements qui le ponctuent. Il en résulte que tout doit passer par cette force invisible qui nous pousse et nous propulse au centre de nous-mêmes, là où le destin sacré forge sa part de rêve et de réalité : « Un signe immaculé caresse nos mystères/Une montagne ailée appelle l'infini/Une lande infidèle attise nos prières/Et le fleuve sacré bénit nos élégies. » Nourrir l'espoir et les vertus qui se rattachent à l'amour ouvre sur un ciel de plénitude où le divin vient poser son aile, là où le souffle d'un ailleurs devient le « miracle ailé » par qui la vie se pare de sens. Marc Rébéna fait l'apologie de la part du divin en nous, il célèbre cette part d'âme qui vient alléger et transcender l'incompris, la blessure, les soleils sombres, les orages secrets. Aussi profonde que soit la faille, il reste toujours l'inattendu, l'inespéré qui vient à notre rencontre pour nous offrir sa force de vie jusqu'à l'apaisement : « Un livre enamouré exauce nos prières/Un ciel enthousiasmé stimule nos défis/Un souffle inespéré débusque nos misères/Et le mystère ailé accompagne l'oubli. »


- De Christian Faliu : " L'envol de l'Idéal " : Le poète semble ici être un passeur de mémoires désigné pour façonner la réalité brûlante du monde face à un inaccessible idéal. En fait, Christian Faliu a pour vocation de peindre savamment dans un élan de pleine conscience le destin tragique de l'univers. Une introspection, une maturation longuement affinée le mènent à l'apogée d'une fresque sociale dont il n'a de cesse d'afficher le climat, en mettant l'accent sur les temps forts de l'Histoire et sur ce qui frappe l'homme à travers son expérimentation. A travers une quête d'idéalisation, il aborde la symbolique d'une société parfois inconcevable. De faits historiques jusqu'aux sujets d'actualité, le poète, fidèle à ses valeurs morales, nous parle du pouvoir, de l'infortune cathare, de la ruée vers l'or, de l'émergence céleste, de la fraternisation, de la quête du Graal, de la Révolution française, de l'enjeu écologique, etc. réveillant les questionnements et les définitions des grands principes de l'Humanité : « Le légendaire oiseau par sa longévité/Pressentant son trépas, loue sa métamorphose. Consumé par le feu, son corps se décompose/Flambeau symbolisant une intériorité. » (Renouveau du Phénix).


- De Clement Delacoux : " À Cour Ouvert " : Le recueil de Clément Delacoux se découpe en plusieurs sections, dans lesquelles les femmes sont adulées, souvent fantasmées. Ainsi, la femme rencontrée pendant le voyage devient ambassadrice de sa patrie, sur sa peau se mêlent les souvenirs, les topoi et les désirs de l'homme. " Dans le poème « Mon Espagnole », on peut lire : « Bien sûr mon Espagnole, je sais, tu n'es pas vraiment fille d'Espagne/Mais tu auras la beauté andalouse et la peau catalane/Tu seras épouse de l'été, tu seras blues et bleu de Picasso/Mais ce soir-là au bord de l'eau tu ne seras que tango et calypso ». On trouve aussi des fragments plus modernes, qui s'affranchissent du lyrisme et osent, tout en gardant en toile de fond comme un héritage une référence mythologique, être plus directs. Dans le poème « Freyja », où le poète déplore l'âme perdue de sa belle : « Ça se finit ici dans une terre meuble/Alors ça se finit sous le ciel aveugle/Et putain qu'est-ce que j'envie les cieux/Tu vois j'aimerais bien perdre la vue comme eux/Ne plus rien sentir des vagues salées à mes yeux/Ne plus rien voir de ton corps gisant sur la rosée. » En suivant ces accents modernes tout au long du recueil, l'on arrive enfin à une dernière section où des nymphes grecques, telles que Perséphone ou encore Pandore sont peintes sous un angle actuel : « Pandore la gueule de bois, Pandore dégueule parfois/Pandore boit dans mes verres et Pandore perd la foi/Pandore est loin des millésimes, des flûtes de champagne/Pandore a toujours préféré la vodka pour compagne. » À noter également l'attrait du poète pour les yeux et le regard, un champ lexical visiblement important pour lui. "


- De Jacqueline Arnal : " les coulisses du silence " : Ce recueil présente un champ lexical du temps immensément riche. Notre lecture a relevé cent-soixante occurrences ou répétitions de termes en rapport avec le temps. Comme par exemple ici : « La rumeur du Rien, de l'espace/écoute le temps du temps des temps ». Ce champ lexical est accompagné de thèmes qui se rapportent au passage des heures, celui des saisons. Nos écrits comportent souvent de manière subconsciente, les topoi chers à notre esprit, des mots et groupes de mots, indissociables de notre pensée, comme s'il s'agissait d'une obsession. Or, se torturer sur le temps fugace est un sujet que la poésie traite souvent. Ici, une autre image, plus singulière cependant « le murmure des sphères sourd », dont voici, dans un autre poème, l'écho : « le silence des sphères chantantes », qui nous donne une figure en chiasme, où la sphère est au centre du vers. Que signifie cette sphère pour l'auteur ? Mystère d'une écriture. atmosphérique ? À noter dans ces quelques pages la présence d'une citation à la fin de chaque poème, qui poursuit la réflexion amorcée dans ce dernier, mais sous un angle différent. Ce recueil offre donc deux lectures : celle des vers eux-mêmes, première, puis celle des citations, seconde. Au cours desquelles le temps est tantôt « outre temps », tantôt « l'instant béant/chevauchant à cru/le temps des songes ».


N'oubliez pas notre prochain vendredi poétique du 27 septembre à 14h30 au Hang'Art ;

Préparez-nous de magnifiques poèmes que nous écouterons avec bonheur !

À vos plumes !

Nous aurons le bonheur de vous retrouver en bonne forme après ces longues vacances ...

Nous recevrons Marie Gagnon à l'occasion de son dernier recueil : " comme une égratignure ".

Bonne fin de vacances !

V.H.