Le musée vous souhaite d’excellentes vacances d’été

Pour son dernier Canard avant les grands départs, le musée vous propose de grimper sur sa meilleure bicyclette et de parcourir des routes ombrées et reposantes. A bientôt à la rentrée, mais avant de plonger dans l’été, voici quelques nouvelle toutes fraîches !

Viva America et la librairie Rive gauche !

L’Odyssée des livres sauvés a remporté un franc succès lors de la Coupe du monde de football féminin. Le musée a accueilli plusieurs centaines de touristes américains enthousiastes pour le musée et pour notre exposition. Ils venaient de San Francisco, Portland, Cambridge, Los Angeles, Boston, Seattle, etc. et ont tenu à nous le faire savoir sur notre livre d’or.

Gwenn et Noémie qui animent la Librairie Rive Gauche (19 rue de Marseille Lyon 7e) consacrent une vitrine à L’Odyssée. De très nombreux livres et auteurs évoqués dans l’exposition (et l’ouvrage BibliOdyssée qui l’accompagne) y sont présentés, de même qu’un très beau coffret dédié aux écrits et peintures de l’artiste Charlotte Salomon, morte en déportation et dont l’ensemble de l’œuvre avait été confié à un tiers avant son arrestation.


Laissez-vous en conter

Jean-Marie Félix, journaliste à la Radio Télévision Suisse, a longuement parcouru l’exposition en compagnie de Joseph Belletante, directeur du musée et commissaire de L’Odyssée. Une rencontre à écouter sur ce lien https://www.rts.ch/play/radio/caracteres/audio/joseph-belletante-et-bernadette-moglia-bibliodyssees-50-histoires-de-livres-sauves?id=10509979


Des prolongements à l’Odyssée

« J'ai écrit une opérette, une chose comique, parce que je pense que le rire, même dans les situations les plus tragiques, est un élément revivifiant. On peut rire jusqu'à la dernière minute. » L’éminente ethnologue Germaine Tillion a écrit le Verfügbar aux enfers à Ravensbrück en 1944. Le manuscrit de cette opérette, pleine d’humour et de dérision, est l’un des livres phares de notre exposition ; vous pourrez le découvrir dans L’Odyssée des livres sauvés, ouvert à une nouvelle page. La compagnie Nosferatu (Le Puy-en-Velay) interprètera cette œuvre le 22 novembre prochain à 20h, au Théâtre de Vénissieux /La Machinerie (Maison du Peuple 8, boulevard Laurent-Gérin 69631 Vénissieux tél : 04 72 90 86 68).


« Let's print in Leipzig » avec Eléonore Litim

Les techniques d’impression artistiques ont été reconnues patrimoine culturel immatériel par l’Unesco en 2018, grâce à l’intervention de la commission allemande. La ville de Leipzig et tout particulièrement son Musée de l’imprimerie dirigé par Susanne Richter fêtent cette distinction en organisant du 20 au 31 août un atelier qui rassemblera neuf artistes internationaux. Ils imprimeront leurs travaux sur les presses historiques du musée ; une exposition couronnera ce workshop. Eléonore Litim, graveur et lithographe intervenante au musée, a été sollicitée pour participer à cette rencontre. Elle partira pour Leipzig avec le soutien du service des relations internationales de la Métropole de Lyon.


Reconnaître le rôle des femmes dans la chaîne graphique

Les femmes ont joué un rôle central et méconnu dans la chaîne graphique, dans de nombreuses entreprises françaises mais aussi en Grande-Bretagne où les principales sociétés de fabrication de caractères, Monotype et Linotype, les ont beaucoup employées. Au point que les départements de conception de caractères de ces deux grandes entreprises étaient tous les deux dirigés ou occupés principalement par des femmes depuis leur création. Le projet Women in Type travaille à une reconnaissance de la participation des femmes au développement et innovations de la chaîne graphique.

Il est mené par trois chercheuses de l’université de Reading, le Professeur Fiona Ross, la créatrice de caractères Alice Savoie, amie et partenaire de notre musée, et la graphiste Helena Lekka. Des publications et des documents sont accessibles sur la page du projet. https://research.reading.ac.uk/women-in-type/

Le musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique contribue à sa manière à ce projet avec la prochaine résidence d’artiste, La Fabrique. Natalia Paez Passaquin, diplômée des beaux-arts de Saint-Étienne en design plastique, investira le musée pendant sept semaines pour travailler en lien avec l’atelier de typographie et sa responsable, Fernande Nicaise. Ces deux professionnelles mèneront un projet dédié aux typotes, aux femmes dans l’imprimerie, aux imprimeuses.


C’est pas automatique…

Les antibiotiques, etc… Tout le monde connaît la formule qui sous-entend que ces médicaments ont perdu en l’espace de quelques décennies leur statut de solutions miracles. Il n’en reste pas moins que l’essor des antibiotiques s’est accompagné, au fil des ans, de très nombreuses créations publicitaires et graphiques, apparues dans les revues médicales et donc totalement inconnues du grand public. Le professeur Antoine Andremont, spécialiste international de l’étude de la résistance aux bactéries, a eu l’excellente idée de les conserver et, plus encore, de nous confier ces archives graphiques. Elles seront exposées dans notre Petit Salon du 20 novembre au 1er mars et vous pourrez découvrir ces créations inattendues à la gloire des tueurs de bactéries, elles sont dignes des meilleurs thrillers ou des westerns les plus palpitants. L’universitaire lyonnaise Claire Harpet apportera son regard de philosophe à cette saga médico-publicitaire.


Du côté des Amis

Notre Ami Pierre Janin a poursuivi notre quête des livres sauvés lors d’un voyage en Israël et il découvert la trace du pionnier de l’imprimerie en Galilée, Éliézer ben Isaac Ashkenazi. Né à Prague, il apprend son métier d’imprimeur à Lublin, avant de poursuivre son parcours à Constantinople et de s’installer plus longuement à Safed, en Israël, en 1577. Au XVIe siècle cette petite ville devient rapidement un centre spirituel très important, les sommités du judaïsme qui y sont installées transmettent leurs connaissances au reste des communautés juives dispersées.

On dénombrait, dans la ville de Safed, huit synagogues et, parmi elles,

celle de Rabbi Yosef Caro qui codifiera le manuel de référence de la Thora, synthèse de toutes les lois juives jusqu'à nos jours.

Initialement construite au XVIe siècle, cette synagogue a été rebâtie après le tremblement de terre de 1759, mais dans des dimensions plus modestes.

Aujourd’hui est encore visible toute une collection d'anciens livres religieux. Non loin se trouve la " gueniza ", l'endroit où sont entreposés les vieux livres saints abîmés et devenus inutilisables, jusqu'à ce que l'on puisse les enterrer selon les rites.


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