De notre ambassadeur ALAIN MILLION de FRANCE.

message envoyé à l' O N U

Ecoutez ce que les enfants du monde entier vous disent aujourd’hui

« Arrêtez les bombes

Et les

Ne faites plus la guerre

Des quatre coins du monde

Vivez tous en frères

A l’école de la vie

Qu’avez-vous appris

Et le bonheur sur terre

Et l’amour et la paix

Et la fraternité

Et pour protéger les enfants

Qu’avez-vous rêvé

Faut-il encore vous répéter

AMOUR-PAIX-AMITIE-FRATERNITE

Arrêtez la guerre

Faites taire les fusils

Pour les enfants, pour les pères

Pour les mères

Jamais plus de guerre

De violence et de larmes

En combat et en guerre

il n’y a jamais de vainqueurs

Il n’y a que des victimes

Un monde sans guerre

Aucun d’entre nous ne peut prédire l’avenir et il est vrai que rêver en un autre monde ne peut tenir de vision politique. Cependant, j’ai l’utopie de croire en la force de l’intelligence et d’une conception spirituelle qui conduisent à un idéal à poursuivre. Victor Hugo écrivait : «Nos rêves sont la réalité de demain ». Les pieds bien sur terre, j’ai pour lecture que cela mettra certainement encore des siècles avant que l’intelligence de l’homme lui fasse comprendre par analyse et déduction que la paix est la seule issue possible à prendre pour un avenir et une survie commune. Il est des combats menés et perdus qui restent de grandes victoires. L’important est de mener « notre » combat jusqu’au bout. Tout reste possible car l’intelligence et le cœur sont perfectibles et que partout, des femmes et des hommes ne renonceront jamais à rallumer sans cesse la flamme de la pensée humaniste visant à la paix universelle.

Aujourd’hui, nous sommes le monde. Ma famille est le monde avec des femmes, des hommes, des enfants venus de tous les horizons, de tous les pays. D’Afrique, du Sénégal, du Burkina et du Mali, du Maroc, de Tunisie et d'Algérie. D’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, d’Angleterre, de Suisse, de Pologne et d’Autriche. De Russie, de Chine, du Brésil, d’Egypte, des États-Unis, d’Inde ou du Mexique. Ils sont de ma famille. Alors, s’il y a la guerre entre ces peuples, dans quel camp devrais-je aller ? Alors, s’il y a la guerre, qui devrai-je tuer ?

Faire la guerre à la guerre

La guerre, un combat fratricide, une absurdité, un massacre qui détruit les êtres humains en corps et en esprits éventrés, humiliés, fusillés, condamnés, exécutés, brûlés, torturés, traumatisés à vie.

Pour quelques arpents de terre, pour la finance et la production industrielle, des humains ont été sacrifiés, des jeunesses anéanties, des rêves détruits, des amours assassinées.

« On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels »,écrivait Anatole France.

« Un massacre entre des gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent et qui ne se massacrent pas », disait Paul Valéry.

Faisons la guerre à la guerre. A bas les armes C'est à cette sagesse que j'en appelle les responsables politiques de toutes les nations. Quoi de plus nécessaire que la paix et de dire : Je hais la guerre, j'aime la paix. Oui, il est temps que les peuples se réveillent face à autant de barbarie. Il est temps que l'on se pose les bonnes questions. Il est temps de trouver une autre voie que celle de la tuerie et de l'argent roi au service des puissances de la mitraille et des canons. Appelons les nations au désarmement global, simultané, contrôlé partout. Les textes existent mais non respectés. Trop de familles souffrent. Trop d'enfants innocents meurent. Il est grand temps que notre révolution vienne de l'esprit et que l'on s'attelle à construire un monde où l'humanité vivra dans la paix et le respect de chacune et de chacun car dans une guerre, il n’y a ni vainqueurs, ni vaincus, que des victimes d’une commune souffrance, indélébile, pesante, inhumaine, rouge comme le sang versé.