Vendredi 24 mai 20h30

« Du discours à la science au dire du poète »

« La puissance du langage »

Bernard Garcia, Atelier Philo

« Le philosophe, citait le poète comme un croyant cite l’écriture. »

(Paul de Man). À l’origine le langage était-il philosophique ou poétique ?

Heidegger, pensait : « C’est en s’alliant à la poésie que la pensée philosophique surmonterait l’épreuve de la vérité de l’être. » que nous en dira Robert Garcia, vers quelle autre voie possible son langage nous portera-il ?

Pour Montaigne « toute philosophie n'est qu'une poésie sophistique », où le mot « sophistique » nécessite d'être manipulé avec prudence. Il n'est point d'opposition : « Chacune fait la difficulté de l'autre. Ensemble, elles sont la difficulté même de faire sens. »

Libre participation


Samedi 25 mai 21heures

« Lorsque la poésie, l’image et la musique voyagent en osmose »

Marie-Christine Dhéron

Et Christine Mourlevat-Brunschwig

« Voyages »

« Voyages », le nouveau récital de Marie-Christine Dhéron est une invitation au rêve qui nous appelle. Ses projections de photographies animent la toile de fond devant laquelle leur auteure lit de courts poèmes et des contes, en alternance avec des compositions musicales interprétées au violoncelle par Christine Mourlevat-Brunschwig.

Musique, paroles et images se répondent et dialoguent à propos de voyages réels ou inventés, éveillant cet imaginaire que chacun porte en soi….

Poète, Marie-Christine Dhéron fut remarquée par Jean-Pierre Rosnay, du « Club des Poètes » et Louis Amade, avant de décliner sa poésie à travers la photographie, témoignant ainsi des ses « traversée de miroirs » et de ses voyages. Elle obtint en 2016 le premier prix de la photographie de la ville de Limoges agglomération et le premier prix du concours « Contes et nouvelles » d’Europoésie parrainé par l’Unicef. Elle illustre, elle-même, ses recueils et se poésie se teinte de fantastique…

Violoncelliste, Christine Mourlevat-Brunschwig a débuté le violoncelle avec Eliane Magnan puis a obtenu la Médaille d’Or à l’unanimité à l’Ecole Nationale de Musique de Pantin-Romainville dans la classe d’Isabelle Veyrier. Elle obtient ensuite de nombreuses récompenses aux concours de l’UFAM, La Scène Française, Nérini… Sa vocation de chambriste et une curiosité l’ont conduite à aborder des répertoires variés. Musicienne sensible, elle se produit en soliste, duo, quatuor… et, participe à nombre d’évènements artistiques originaux…

Participation au frais 10 €

Réservation : 06 80 34 95 44 ou millepoetes@orange.fr


Vendredi 31 mai 20h30

Les Calices vides/ Los cálices vacíos, Poésie de Delmira Agustini

Monique-Marie Irhy

Les calices vides : un recueil de poésie traduit en français par la poète Monique-Marie Ihry, sous le signe de la passion et de la démesure, envoûtant, parfois déstabilisant écrit par Delmira Agustini, une icône de la littérature latino-américaine emportée bien trop tôt par un destin tragique. En 1914, son ex-mari avec qui elle entretenait une passion charnelle clandestine lui tira deux balles dans la tête avant de se donner la mort. Elle n’avait que 28 ans !

Les Calices vides sont une ode à Éros, deux extrêmes oscillant entre rêve et réalité, cultivant les oppositions, revisitant les mythes antiques, adulant l’homme jusqu’à lui conférer un statut divin, le reléguant également sous le masque figé d’une statue de pierre silencieuse et soumise…

Le poète nicaraguayen Ruben Dario qu’elle considérait comme son professeur, la compara à Thérèse d’Avila, déclarant qu’elle était la seule après la sainte à s’exprimer en tant que femme. Il écrira :

« En paraphrasant la phrase de Shakespeare, on pourrait dire « That is a woman », car en tant que femme affirmée, elle dit ces choses exquises que l’on n’a jamais exprimées ».

Après avoir fait des études de Droit et de Lettres, Monique-Marie IHRY a été enseignante et réactrice. Sa poésie est récompensée par de nombreux prix dont un Prix International en 2018 en Tunisie. Elle est aussi auteure de romans, traductrice et illustratrice. Elle fait partie de la Société des poètes français.

Libre participation


Samedi 1 juin 21heures

Paris, l’amour…, toujours, Paris sera toujours Paris…

Inter M’ezzo

De chansons en refrains, avec ce nouveau spectacle, InterM’ezzo nous convie à une ballade, à travers les âges, dans les rues de Paris, la ville des amoureux…

Paris, l’amour…, toujours…, chanteurs et poètes, de tous temps ont célébrés, la ville des amoureux, Inter M’ezzo nous en délivre un large panorama…

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours

Faut-il qu'il m'en souvienne

La joie venait toujours après la peine

Participation au frais 10 €

Réservation : 06 80 34 95 44 ou millepoetes@orange.fr


L’exposition du mois du mai

Du 3 mai au 5 juin 2019

Patrick Clerc

« Conscience bleue »(ou l’assèchement des conscience)

« L’art prend tout son sens lorsque l’artiste devient l’une des voix de ce monde !... »

La mer, l’eau…, sources et racines de vie…

La mer, sanctuaire, polluée, souillée…

L’eau contaminée, infectée… en de nombreuses contrées devenue rare, plus précieuse que l’or…

Conscience, bleue, contre l’assèchement des consciences, avec cette exposition, Patrick cherche à éveiller nos regards autant que nos esprits sur ses dérives humaines, menant l’humanité à sa perte… Ses bleus profonds, ses noirs ténébreux, issus des abîmes, nous montre l’image d’un monde en perdition sans qu’un cil ne frémisse… Sa peinture est un cri, un cri d’espoir car l’esthétisme affleure au bout de ligne et nous incite à prendre d’autres chemins…


Vendredi 7 juin 18h30

Paysage Sud

Vernissage Annick Courtois

L’art est un miroir magique que nous créons pour transformer les rêves invisibles en images visibles (GB Sham)

Pour Annick Courtois, peindre, c’est avant tout donner et partager…

Ses paysages du Sud, nous éveillent le regard et, célébration de la nature, chacun d’eux nous réjouit le cœur et l’esprit ; aux paysages, l’artiste donne ce supplément d’âme qui n’appartient qu’à elle…


L’association « Mille-Poètes en Méditerranée » bénéficie du soutien de la Ville de Narbonne.