GALERIE MONNIN

présente

DECODAGES : une exposition solo comprenant des installations, des tableaux et des dessins de Pascale Monnin présentés dans un magnifique espace de 300 métres carré en plein coeur de Chelsea.

La musique des installations est une composition de Federico Chielli.

Vendredi 2 Nov 2018

Vernissage | 4-9 PM

RSVP :: (646) 752-0048

Exposition visible jusqu'au 10 Novembre 2018. Ouvert du 3 au 10 novembre de 10 am à 6 pm

Galerie Monnin NYC, 526 West 26th st. #9E, Chelsea Gallery District

Nous écrire à info@galeriemonnin.com pour le catalogue des oeuvres disponibles

@JAMES NOEL


L'exposition Décodages regroupe différentes facettes de son travail et donne à voir des naissances contraires et des pulsions éblouissantes qui rentrent en résonance avec des formes hybrides, des nuances téméraires d'une enfance tentaculaire, tantôt coulée dans le béton, tantôt couchée à même le châssis. Une œuvre qui déborde. Un monde peuplé de toiles, de mobiles, de sculptures. Une fête ouverte à tous les dépaysements.

Comment faire les portraits des grands de ce monde ?

Comment les déchiffrer, les démasquer, si masque il y a derrière les masques ?

Comment nommer l'enfance sans mettre en action le vieux monde des échos ?

Comment nommer ce monde sans être confronté à son propre bazar ? Comment zyeuter l'étoile sans devenir borgne ni être frappé par un chaos frontal ?

Il faut beaucoup de chaos en soi, écrivait Nietzsche,

pour enfanter une étoile qui danse.

L'art en ce sens, est une piste suspendue où s'ancrent nos rêves et nos cauchemars, nos danses et nos pas de côtés.

Quel animal remonte en nous quand l'enfance nous appelle ?

Chez Pascale Monnin, les formes échappent au nom et au rôle qu'on désire leur assigner à l'avance. Madame touche du bois. Son pinceau est un arbre qui cache la forêt.

Décodages est ponctuée par des points d'obsession comme la dette, la politique, la complexité, le végétal, l'animal, le temps, le jeu, le mouvement, le sacré, les mythes, l'Histoire, les visages, le vertige...

Que devons-nous à nos enfants ?

Que se passe-t-il quand les adultes tombent en enfance ?

Nous ne sommes que des ombres traversées par des lueurs de questionnements... sans nombres...

Est-ce que la mort existe ? Qu'exige-t-elle de nous au-delà de notre enveloppe, notre présence cash ou discrète face à l'au-delà ?

Comment faire un décompte précis qui rende justice à ce que nous sommes ?

Sommes-nous uniques ?

A-t-on la main assez verte pour remonter la pente de l'histoire, du réchauffement ? Comment calculer, comment danser, comment peser la valeur et la valse d'une vie ?

Dans ce monde d'ouragan et de mouvement, un colibri bat 200 fois des ailes en une seconde. Un arbre a en moyenne 8500 feuilles quand 15 000 poils peuplent la peau d'un chien.

Tous ses fragments du réel qui rentrent en nous s'installent suivant le moment avec ou sans fracas, constituent nos fondations et nos fondements. Des bouts de nous éparpillés et pourtant, ils sont fondamentalement notre cosmos et nos étoiles filantes à capter, à fédérer. C'est le rassemblement de tous les « Je » en nous, avec nos couches d'intimités à dénouer, à faire vivre et danser.

Le langage de Pascale Monnin déploie une nouvelle gamme de possibles, ajoute une couche de fraicheur brûlante tout simplement à l'histoire.