Septembre 2018 No 53 031

Derniers jours pour Warhol

Andy Warhol Ephemera s’achève le 16 septembre, il vous reste donc quelques jours encore pour découvrir à quel point Warhol est parvenu à abolir toute frontière entre « art » et « art commercial ».

Travaux publicitaires, illustrations pour les magazines ou les livres, affiches, invitations, pochettes de disques, étiquettes de grands vins ou sacs de courses vous convaincront que le maître de la Factory a ouvert une ère nouvelle à l’expression graphique. La riche collection que le Montréalais Paul Maréchal nous a confiée comporte de véritables petits bijoux comme ces cartes de Noël pour le joailler Tiffany, l’invitation aux quarante ans de l’actrice transgenre Holly Woodlawn, l’étiquette de Mouton Rothschild qui a désobéi aux contraintes graphiques de la baronne Philippine, la une du Nouvel Observateur sur Mitterrand que Warhol avait oublié de signer ou la première (et seule) couverture de magazine qu’il a réalisée à l’aide d’un ordinateur…

Du mercredi au dimanche inclus de 10h30 à 18h

Vue du Nouvel obs

Et pendant ce temps, au parking République

L’installation de Gaëlle Loth embellit jusqu’au 12 octobre la Place de l’Art, espace de convivialité artistique que Lyon Parc Auto a niché au cœur de son parking. La Silver Factory, agence de publicité newyorkaise de Warhol, revit sous le trait de la jeune artiste lyonnaise, qui évoque les compagnons de travail et d’inspiration de Warhol en utilisant comme lui toutes sortes de techniques, dessins, sérigraphies, documents vidéo. Un hommage réussi à l’esprit libéré et créatif de Warhol.

Quand on vous dit que ça fait du bien

Le musée c’est excellent pour le moral et cette visiteuse nous a même décerné un diplôme d’expothérapeute après avoir parcouru Andy Warhol Ephemera et notre collection permanente.

Notre objectif est atteint : vous rendre heureux, pour nous, c’est tout un programme.

Notre programme 2018/2019 en ligne

La saga de l’identité visuelle du Secours populaire français, un Petit salon où l’on vous parlera de tatouage et d’impression 3D, une exposition « Odyssée » en hommage aux livres inachevés, volés, défendus, exilés, abandonnés, cachés mais SAUVÉS (ou qui nous sauvent), des conférences passionnantes, des ateliers pour les jeunes et les adultes avec des nouveautés...

L’univers ailé du Secours populaire

La deuxième édition de notre série Attention : Logo ! racontera l’histoire d’un logo très attachant.

En 1981, le collectif graphique Grapus propose une nouvelle identité visuelle au Secours populaire français. Une main ailée, les couleurs « bleu, blanc, rouge », un nom écrit à la main sont désormais associés à cette organisation qui fait aujourd’hui partie de notre patrimoine, incarnant des valeurs de partage, de respect, d’attention à l’autre.

Ce logo va accompagner les campagnes de communication nationales ou internationales du Secours populaire avec des messages simples et directs, délivrés avec une exigence artistique sans faille. Les signatures et les acteurs culturels les plus en vue sont sollicités et le Secours populaire fait de sa communication un terrain d‘expérience, jouant talentueusement avec son image. L’exposition propose près de 180 documents confiés par le siège national ; un ouvrage aux Editions 205, en partenariat avec le Secours populaire, l’accompagne.

À partir du 16 novembre 2018

Charlotte Guillard, maîtresse-femme de l’imprimerie

La première conférence organisée par les Amis du musée fera revivre une femme imprimeur-libraire très active dans le Paris de la Renaissance. Veuve de deux imprimeurs successifs, elle tient seule les rênes de son atelier Le Soleil d’or. Entourée d’humanistes réputés, elle défend une politique éditoriale exigeante. C’est Rémi Jimenes, maître de conférences au Centre d’études supérieur de la Renaissance à Tours, qui évoquera cette grande dame du livre et de l’imprimerie.

Lundi 8 octobre à 18h15, Archives municipales de Lyon, entrée libre.

Journées du patrimoine

Visites libres, visites accompagnées, démonstrations de techniques graphiques, rencontres avec les intervenants de nos ateliers, découverte de nos collections permanentes et plus particulièrement des documents en lien avec le thème choisi par la Métropole, la gastronomie. Régal assuré à l’étage de l’image avec nos étiquettes et nos publicités alimentaires en chromolithographie !

Les 15 et 16 septembre de 10h30 à 18h

Julie Davasse, en alternance au musée

Étudiante en Master expographie/muséographie de l’Université d’Artois (Arras), Julie a choisi notre musée pour une année d’alternance. Un bon moyen pour multiplier les rencontres avec nos différentes activités : collections, expositions, médiation… Dirigé par Serge Chomier, sociologue de formation, spécialiste de la muséologie et Isabelle Gillet-Roussel, commissaire de nombreuses expositions, ce Master permet de se familiariser avec tous les domaines afférents à la vie d’un musée, de la comptabilité au montage d’exposition, de la communication au multimédia. Julie Davasse sera également conviée à participer aux dernières mises au point de MuséoPic, application créée par Amaury Belin et Jillian Boyer pour permettre une visite enrichie et interactive de notre parcours permanent.

Un trésor de sacs

Henri Hours, directeur des Archives municipales de Lyon de 1959 à 1988, fut aussi un grand collectionneur d’ephemera. Un hobby qui nous serait resté inconnu si son lointain successeur Louis Faivre d’Arcier ne venait de nous offrir, au nom des Archives municipales que nous remercions, un ensemble de 200 sacs publicitaires réuni par M. Hours. De tous formats, en papier mais surtout en plastique, ces sacs constituent une promenade dans le commerce lyonnais des années quatre-vingt. On y retrouve la trace de magasins disparus, comme Jelmoli, Prisunic, Bailly, Galerie Saint-Nizier, Inzolite, Mammouth, Cacharel et des magasins encore présents en ville, tels Decitre ou Armand Thierry, avec leur identité visuelle de l’époque. Une jolie et nostalgique leçon de design graphique et d’économie…

Sylvain Sorieul, éditeur du Gazétophile

Nous avons reçu de l’épouse de Sylvain Sorieul un numéro du Petit Journal qu’il nous destinait. Décédé il a quelques mois, notre ami Sylvain, graphiste, avait créé en 2015 le magazine Le Gazétophile réunissant les meilleurs extraits de la presse illustrée des XVIIIe et XIXe siècles, de la Belle époque et des Années folles.

Professionnel passionné par l’histoire des journaux, il possédait une collection complète du Petit journal Illustré dont il avait mis plusieurs exemplaires à notre disposition pour notre exposition Scoop sur l’histoire de la presse. Ces quelques lignes veulent rappeler le souvenir d’un grand ami de l’imprimerie et de notre musée.

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