OMBRAGE

Le long de la cloison du cloître

hésitante elle tourne le coin

ton ombre

de pierre en pierre

comme si elle voulait englober

une parcelle de mon ombre

qui s’était tant efforcée

de laisser des traces

sur son passage.


***

ÉCOUTER

J’entends

toujours plus que

ce que tu dis

comme si

tu parlais

avec mille langues

et pourtant dissimulais

tant de choses.

CHRISTEL UNGAR, RUMANIE, 1966

Traduction Germain Droogenbroodt – Elisabeth Gerlache

de "Rot”, Editura Honterus, Sibiu

ITHACA 516.