VIVRE INFINIMENT, poème de Martine GILHARD.
Par Martine Gilhard, mercredi 7 juin 2017 à 11:56 :: Le coin poésie :: #2713 :: rss
VIVRE INFINIMENT, poème de Martine GILHARD.
De la part de Martine GILHARD d'AUBENAS, Ardèche, FRANCE.
Toujours d'actualité pour toutes ces raisons immondes de la violence gratuite et irrespectueuse de toute vie, si précieuse pourtant, unique, et merveilleuse, en y regardant de près et en profondeur : toute vie sur terre est à préserver ! J'espère que ce poème que je republie, aidera chacune et chacun qui le lira, à continuer à vivre infiniment :
VIVRE INFINIMENT
Dans ces moments pénibles
Suivant un cataclysme,
Un de plus, direz-vous,
Je m’insurge et j’attends.
J’attends que tous, ici,
En France et puis ailleurs,
Nous sortions de nos lits,
Réveillant nos ardeurs,
Afin de vivre unis,
Dans nos diversités,
Dans un esprit de paix,
De justice et d’amour.
Notre vie, en ce jour,
Chaque vie sur la terre
A du prix, n’est-ce pas,
Est unique, est précieuse ?
Comment ne pas choisir
Dans toutes nos épreuves,
Le respect de la vie,
En tout instant, tout lieu ?
Quand nous aurons compris
Combien nous sommes pris
Par des idées injustes,
Perverses, sanguinaires,
Nous pourrons et vraiment
Nous remettre debout,
Créer une unité,
Dépassant nos barrières,
Créer la volonté
D’être en paix sur la terre,
En paix dans l’harmonie,
Priant, ou non, sincère,
Voulant que chacun vive
En respectant autrui.
Ce mal qui nous entrave
Et fait de certains êtres
Des bourreaux sans merci,
Des assassins, des fous,
Doit être combattu
Le plus rapidement.
Bien sûr, et plus jamais,
Nous n’oublierons la guerre.
Relevons nos fronts bas !
Faisons gagner tout l’être,
Dans sa beauté, sa vie,
Son équilibre aussi,
Sans juger son prochain,
Sans maudire, sans vice.
Je m’insurge et j’attends,
Mais pas sans rien plus faire,
En consolant, priant,
Encourageant mes frères.
Pour ceux qui sont emplis
De ce mal délétère
Qui fait de leur présence
Ici-bas sur la terre,
Une menace horrible,
Par actions terroristes,
Visant à démolir
Notre façon de vivre,
Pour ceux-ci, je l’avoue,
Malgré l’amour que j’ai
Pour toute créature,
J’ai du mal à prier,
A vouloir leur bonheur.
Je ne veux que la fin
De ces massacres horribles.
Je pense à tous ces jeunes,
Innocents et tués…
Et aux autres, bien sûr,
Et j’ai mal sans manière,
Mais je n’ai plus de peur,
Juste envie de rêver,
De rêver en un monde
Aux doux chants séraphiques,
Où l’on peut s’amuser, rire,
Chanter, danser,
Pleurer de joie, aimer,
Vivre tout simplement,
Jusqu’au bout et sans craindre
Ni des uns, ni des autres
Mais au contraire, aider,
Pardonner, libérer,
Avec toujours en soi,
Le désir d’être vrais.
Composé le 16.11.15 à AUBENAS (07), Centre-Ville,
Par Martine GILHARD. Inédit .©
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