Celle que j’attendais

Abdoukhadre Diallo nous propose, avec force douceur, d’inspirer l’air rare de «fastes instants d’éternité» et de fêter l’instant de l’amour retrouvé, ici et maintenant, comme si demain était classé sans suite. «Celle que l’on n’attendait plus» pourrait désigner la vie que l’on a perdue, la privation de liberté, la félicité retrouvée : une flamme qui repart de plus belle dans la nuit de l’esprit.

«Il n’y a sur terre que deux choses précieuses», écrivait Gaston Berger dans son testament, «la première c’est l’amour. La seconde, bien loin derrière, c’est l’intelligence. Amour et intelligence ne se séparent d’ailleurs pas à qui en entend bien le sens. En dehors de cela, il n’y a rien

Abdoukhadre Diallo nous guide à pas légers et mots comptés jusqu’à cette vérité ardente qui n’est évidente pour personne.

Thierry DESSOLAS

Directeur Délégué de l’Institut français

Né à Saint-Louis du Sénégal, Abdoukhadre Diallo est coauteur de Confluences, recueil publié en 1995, aux Editions Xamal Saint-Louis. Il est ancien directeur du Festival International de Jazz de Saint-Louis et membre fondateur de plusieurs associations culturelles dont le Cercle des Écrivains et Poètes et Entre’Vues. Son dernier livre de poésie, Aux confins du silence est paru en 2014 aux Éditions L’Harmattan.