De notre ambassadeur François Fournet de France.

Que dit la paix

La paix ne se dit pas,

elle chante.

Comme l’eau qui roule

sur les pierres du chemin,

comme ses reflets

qui luisent comme on crie,

comme sa lumière donnée

pour abreuver les yeux.

Tu ne saisiras pas la paix,

Qui peut saisir l’eau

qui vient de l’immensité ?

Qui peut retenir l’eau

qui prolonge l’immensité,

Peux-tu dire à l’eau

de regagner sa source ?

Peux-tu dire à l’eau :

tais toi , cesse ton bavardage.

Elle est impérieuse,

profonde, incontournable.

Tu peux vouloir la contenir,

ou l’engloutir dans des bas fonds obscurs,

la croire oubliée dans l’ombre du silence.

Par toutes ses dents de reflets purs

elle rira de ton acte insensé.

Sa volonté est de répandre la fraîcheur,

s’étendre pour noyer nos larmes,

éteindre l’incendie des cœurs en péril

étancher notre soif de liberté.

La paix vient de l’intérieur,

c’est elle dont luit la source des regards.

La paix ne se dit pas,

elle vit !


De notre ambassadeur Üzeyir Lokman ÇAYCI de Turquie.

Au fur et à mesure qu’on frôle les printemps...

L’un est nu dans le noir, l’autre fatigué en pleine nuit…Le père du père d’un autre ressemblait au fils de son fils.

D’abord il cassait la cruche, ensuite il pleurait.

Au fur et à mesure que le meunier moulait le temps, le blé devenait farine et la farine devenait pain.

Le vent était dans la fenêtre entr’ouverte tel un chant d’oiseau.

Malgré les couleurs choisies, tout était entièrement noir… on ne distinguait pas les printemps. Tout emportés, les yeux de chat filaient dans les rues de Paris. A des lieux lointains, les escaliers permettaient aux gens à cheveux blancs de monter plus haut… Plus près, les escaliers descendaient en profondeur les versants déchirés. Les visages des gens étaient usés de froid… Ils savaient d’avance que « les ombres n’ont jamais honte… »

Demain les clartés seront encore touchées en plein cœur ! Les cris se répandront partout… Les chagrins empêcheront de voir les roses…

Les murs de peur seront dressés devant les fenêtres… Les portes s’ouvriront péniblement… Le ciel tout cristallin non partagé et les mouettes caressant les mers tomberont en images sur les pieds.

L’un est nu dans le noir, l’autre fatigué en pleine nuit…Le père du père d’un autre ressemblait au fils de son fils.

D’abord il cassait la cruche, ensuite il pleurait.

Au fur et à mesure que le meunier moulait le temps, le blé devenait farine et la farine devenait pain.

Le vent était dans la fenêtre entr’ouverte tel un chant d’oiseau.

Malgré les couleurs choisies, tout était entièrement noir… on ne distinguait pas les printemps.

Demain les clartés seront encore touchées en plein cœur ! Les cris se répandront partout…

Les chagrins empêcheront de voir les roses…


De notre ambassadrice María de los Ángeles Albornoz Monteros- deTucumán-Argentina

Jour d’ espoir

Je l'écoute, regarde, compare,

réfléchis, !!! Oui, je réfléchis !

Je regarde autour de moi

rien ne me plaît.

Je me retrouve à la dérive,

entre tout et rien.

La corruption, l'impunité,

l'injustice réside.

Dieu, donne-moi la sagesse,

pour sensibiliser !

Ensuite, nous serons deux cents,

mille, nous serons des millions ...

Vont-ils revivre le monde !

Et nous serons deux cent mille,

Nous serons des millions,

de rayons de l'amour et de l'espoir,

éclaircissant aube.