Solo-Vox poésie-musique, consacrée à Thérèse Renaud (1927-2005)

Mercredi 25 Mars 2015, de 18 à 21 h

L'Escalier

552, rue Ste-Catherine Est, Montréal (métro Berri)

Poètes invités : Robert Giroux, Nora Atalla, Jean-Luc Proulx, Marco Geoffroy, Marie-France Delorme

Musique de David Atman ; paysagiste sonore Marc Poellhuber

+ Micro ouvert - Entrée : 8 $, contre un recueil de poèmes


La capsule linguistique de Nora Atalla

Les barbarismes de la langue française

Un barbarisme est une erreur de vocabulaire qui touche la forme du mot. Il peut s’agir d’un mot existant qui est déformé ou d’un mot qui n’existe pas. On parle de barbarisme lexical lorsque la déformation affecte un élément du lexique, par exemple hynoptiser au lieu de hypnotiser, et de barbarisme grammatical lorsque c’est la partie grammaticale du mot qui est touchée, par exemple courrirait au lieu de courrait. La plupart des barbarismes lexicaux résultent de l’inversion de lettres (aréoport au lieu de aéroport), de l’ajout de lettres (disgression au lieu de digression) ou d’une analogie indue avec un autre mot (tête d’oreiller au lieu de taie d’oreiller). Pour en savoir davantage sur les barbarismes, vous pouvez consulter les articles inscrits sous le sous-thème Barbarismes lexicaux.

Source : Office québécoise de la langue française

Testez vox connaissances en matière de barbarismes lexicaux

Aussi, Wikipédia et le Portail linguistique du Canada, mais qui devrait absolument corriger sur cette page sur la linguistique, la case au haut de la page, dans le coin droit, où il est marqué "Partager cette page". Dans le sens de exprimer, émettre, raconter, communiquer, faire part, diffuser, transmettre, échanger, promouvoir, faire suivre, faire connaître, etc., ON NE PEUT PARTAGER une page, une opinion, des expériences, de l'information, des renseignements, des mots, des paroles, des textes, des poèmes, ni même des livres, et certainement pas des émotions, à moins de les couper concrètement en deux ou plusieurs parties avec des ciseaux, de les trancher à la hache ou à la tronçonneuse! Cet emploi est tiré de l'anglais TO SHARE, et même s'il est largement répandu sur la toile - le Web -, à tort et à travers, ça ne le rend pas plus correct. De fait, tous les sites Web, incluant les infolettres, doivent remplacer ce mot par "diffuser" ou "transmettre".

L'emploi correct de PARTAGER

Dans le sens concret, on partage un lot, un terrain, une tarte, un héritage, des biens, une fortune, ou toute chose divisible en parts égales ou inégales, pour distribution ou pas. Dans le sens abstrait, on partage l'opinion de quelqu'un, c'est-à-dire qu'on est d'accord ; on partage la joie, la peine de quelqu'un, c'est-à-dire qu'on y prend part, on compatit..

Si on tient à employer PARTAGER dans le sens de faire connaître, raconter, exprimer, etc., on doit dire ou écrire FAIRE PARTAGER.

Exemples

- J'aimerais vous faire partager l'extraordinaire expérience que j'ai vécue au Honduras.

- Gérald nous a fait partager tous les petits caprices de son dernier-né.

- Monique veut te faire partager toute la souffrance qu'elle a endurée pendant sa maladie.



Portrait d'écrivain

Hélène Lépine a écrit des nouvelles, de la poésie, des romans. Son recueil, Les déserts de Mour Avy, s’est valu une mention d’excellence de la Société des écrivains canadiens en 2001 et son roman, Un léger désir de rouge, a été finaliste pour le prix France-Québec 2013. Ayant migré de Montréal vers l’île d’Orléans en 2004, elle y poursuit son travail d’écriture. Elle a participé à des lectures publiques et aux Nuits de la poésie de Québec. Elle collabore à la revue Nuit Blanche et aux émissions littéraires de la radio CKRL de cette ville.

Bibliographie partielle

Un léger désir de rouge, roman, Septentrion, coll. Hamac.

Le vent déporte les enfants austères, roman, Triptyque.

Les déserts de Mour Avy, poésie, Triptyque.