Guy CREQUIE serait l’un des plus grands poète et philosophe contemporain = voici un exemple de ce que pense de lui (l’une des des personnalités compétentes ) et ci-dessous quelques textes :

Préface

La poésie est une sphère artistique qui sollicite au plus l’esprit au plus haut degré en englobant la musique, l'art figuratif, la narration, l’architecture et la sculpture. Léonard de Vinci certes n'a certainement pas été le premier à affirmer que la poésie est une peinture qui se lit et la peinture est une poésie qui se voit. Même le poète latin Quintus Horace Flaccus affirmait "ut pictura poesis". Et Aristote, le philosophe grec dont la pensée a dominé la culture occidentale pendant près de deux millénaires, accordait une grande place à cet art noble.

La poésie vise fondamentalement le sublime, c'est-à-dire la perception et l'exposition de l’âme, à travers l’élévation sensorielle, au-delà du concept de spirituel et d’émotionnel, comme on lit dans un des traités les plus intéressants du monde grec, "Le sublime" (Perì ypsos).

Mais la poésie est philosophie aussi, c'est-à-dire pensée, comme affirme Guy Créquie auteur de ce recueil de poèmes. « Cependant, au-delà de l'aspect curatif, l'homme d'écriture, le poète philosophe, à propos du processus humain et du sens des choses ne peut que se prononcer pour la transmission créative des valeurs ». Et la poésie est philosophie en ce sens qu’elle soigne l'âme et l'esprit et en même temps influe sur le social. La poésie transfigure l’homme se faisant fort de laisser un héritage à la postérité : un héritage de mots, de lyrisme et humanité, d'observations et de messages. Ainsi le poète sait lire au-delà des mots et sait exprimer au-delà des idées, les émotions du cœur, dans un élan lyrique. Le poète se fait ainsi exposant du présent, prophète, philosophe de toujours.

Cet élan lyrique de "Paroles poétiques à nos successeurs" a tout le goût d'une vaccination, d'un message dans une bouteille, lancée dans un océan perdu, qui puisse parvenir aux hommes à l'avenir. Le prophète, justement comme l’affirmait Érasme de Rotterdam, ou le poète, n'est pas qu'un fou pour savoir aller au-delà du sens commun des choses, pour savoir aller à contre-courant. Dans ce sens, la poésie de Créquie est à contre-courant, elle est presque une folie retouchée, histoire de se libérer de la folie destructive, pour aboutir à une folie constructive, en canalisant ses désirs et ses nobles desseins. La poésie, en effet, ne se contente pas d'affirmer des principes, mais elle s’évertue surtout à pérenniser une émotion.

Le recueil de Guy Créquie comprend plusieurs parties. La première évoque la splendeur universelle. En des termes poétiques, des métaphores, des vers désinvoltes, il traverse et il parcourt le monde. Il s'agit d'une poésie de voyages, dans laquelle la nature semble avoir une place prépondérante. La nature est vie, amour, solidarité, mais aussi conscience, comme il affirme dans la lyrique "Nature":

Respirons à pleins poumons

La saveur du spectacle naturel

Empreinte de la vie

Jusqu'au tréfonds ultime

De l'essence d'existence.

Le voyage commence dans la magique Provence, où couleurs et parfums exhalent la splendeur du cristal. La luminosité du ciel régénère tout. Les fruits aux mille couleurs font presque confondre la terre avec le ciel, tant ils inspirent peintres et poètes. La contemplation extatique de la nature manifeste la beauté. Et le poète expose le récit de ses pérégrinations, en Polynésie française, à Tahiti, c’est la pureté de la mer et de la végétation exotique, et aussi la grande muraille chinoise avec son histoire et ses traditions, aux îles Maldives c’est la luminosité du ciel et des plages. Le Grand Canyon avec son voyage géologique à travers le passé, ses gorges et l’écoulement de ses eaux, ou la chaleur d’Afrique, ou encore les cimes enneigées de l'Everest. Et puis le Brésil, le Maroc, l'Australie. Le cycle est complet. L'homme revient sur lui-même. Le parcours extérieur le plonge dans l’intériorité. Les endroits réels assument, dans le contexte de la poésie de Guy Créquie, un sens métaphorique et symbolique bien signifié et exprimé aussi des peintures du Cubain Alain Fernandez-Fereira. En elles, l'homme paraît être victime de ses mêmes manies. Il se découvre comme une infime tache dans un univers qu'il exhale de la chaleur, une chaleur que son corps et son esprit ne peuvent pas supporter. L'homme s'appauvrit dans un rapport inhumain avec l'éternité. Parce que l'homme est source de création et de destruction, mais il est également celui qui sait produire les émotions.

"Emotions du coeur... et paroles en poésies" ce sont les titres de la seconde partie du recueil de Guy Créquie. Déjà cet intitulé, paraît emblématique. Après le voyage, on creuse en soi-même, comme on creuse dans l'universalité de la nature, des reflets opalins pour atteindre les étoiles, comme on lit dans la lyrique" Nature Envoûtante":

Eau émeraude

Dont les reflets opalins

Dans l'horizon de ma vie

Graduent comme un arpège

Les rythmes échevelés

De la traversée des rencontres

Au firmament des étoiles.

Et c’est vraiment de cette quête de l’infini et de l'indéfini qu’émerge la poésie, voie presque mystique, souffle qui court entre le visible et l'invisible. Elle est presque un infini de Leopardi, un infini inobservé mais imaginé au-delà de la haie, à travers laquelle on peut aussi se disperser. Dans cet infini apparaissent, hirondelles, abeilles, jasmins, roses qui, avec la brise ou le ciel, le soleil ou la mer, se transforment en un microcosme poétique, qui mène et déchiffre l'espoir à travers la réflexion et le silence ou à travers le plaisir du sentiment qui sait confondre le mot avec l'infini, la poésie avec la philosophie, la contemporanéité sensible d'un mystérieux avenir avec un élan purificateur et un lyrique catalysant. La poésie, en effet, peut être un des vecteurs qui peut assurer un héritage aux prochaines générations, comme affirme justement Albert Camus : "La poésie commente, prolonge, et achève les gestes qui nous lient au monde."

Dans cette perspective, l'âme et le corps, la mort et la vie, l'obscurité et la lumière apparaissent comme étant en interpénétration dans l’essence humaine, en quasi osmose divine. De cette lecture jaillit l'amour, la poésie, la beauté, l'amitié, le désir d'aider les autres, de glorifier la création, de socialiser les hommes et d’aller à leur rencontre. Et il est vrai qu’à travers ces sentiments la poésie construit l'avenir et dépasse la réalité en assumant un aspect plurivalent et éternisant. Le mot assume une valeur cathartique, valeur de purification et presque d'enseignement pour les générations futures, en sublimant l'espoir.

Dans ce contexte se greffe l'actualité sociale de la poésie de Guy Créquie. Il s'agit d'un appel désespéré lancé à l'humanité, un appel qu'il consigne dans les vers. Ô combien le poète tente-t-il d’arracher un espoir surhumain et un idéal infini, comme on lit dans "Le Poète".

Il résout l’unité des contraires

Par l'action et les rêves

Cliquetis des fusils

Horreur de l'oubli

Humanités révélées

Péripétie des destinées

Nature embellie

Merveille du décrit

Amours déchirés

Ou exaltation des corps

Appel des cœurs

Destructions des peurs.

Voilà que le poète fait frémir et espérer, mais il sait combattre aussi les idéologies les plus obstinées. C'est la force du mot qui réveille l'homme, offre lumière et paix, promet un avenir meilleur, combat avec vigueur, promet une nouvelle aurore au monde. L'amour, élément universel qui unit et la construit prévaut sur la raison. Mais, si la poésie est sentiment, la pensée est la base de la connaissance et de la conscience, comme l’affirme si bien Descartes : Cogito ergo sum : je pense donc je suis. Si l'être prend conscience avec la pensée, la poésie de Guy Créquie, mène l'homme à l'avenir, à la moralité et à l'activisme social, pour une humanité qui sache combattre le mal et construire le bien. Encore une fois me vient à l’esprit Giaour Leopardi, le poète du "Genêt", qui souhaite une unité entre les hommes pour gagner le mal, ce mal qu'il naît de la lave noire et crue, lave qui en dépit de son aridité sait faire croître une des plus belles fleurs : le genêt.

La poésie de Guy Créquie, si d'une part elle met le doigt dans la plaie, de l'autre elle offre une antidote : l'espoir et l'amour, mais surtout la volonté humaine de vouloir construire un avenir meilleur, un monde de paix non de haine, un monde plus juste et plus humain. Alors l'homme ne sera pas plus victime de ses créations malsaines, mais il peut poser sa pierre " nécessaire au combat pour l'humanité dans le respect de la diversité culturelle, inévitable et féconde, pour que vivent les générations futures dans la paix, la liberté et la promotion de la personne humaine" comme l’affirme Guy Créquie.

Angelo Manitta

Directeur éditorial de la revue académique

Internationale de poésie, d’art et de culture

“Il convivio”

Nature envoûtante

Clarté diaphane

Irradiée par la lueur rougeâtre

D’un ciel céruléen

Eau émeraude

Dont les reflets opalins

Dans l’horizon de ma vie

Graduent comme un arpège

Le rythme échevelé

De la traversée des rencontres

Au firmament des étoiles

Délire onirique

Ou réalité qui jouxte le sommeil

Les yeux ouverts

Je découvre le verdier près de la prairie

Interstice entre la lumière et l’ombre

Des ruisseaux de l’existence

Nature envoûtante

Qui accomplit sa péripétie

Le chemin que je choisis.

Copyright Guy CREQUIE

Poète et écrivain français

Printemps de lumière

Les gerbes de blé

Naissent

Sur l’onde rayonnante

Derrière la trace infinie

De l’horizon

La brume

Progressivement

Laisse filtrer la clarté

Le gazon reverdit

Les merles sifflent

L’eau des rivières resplendit

Sous les premiers rayons du soleil

L’hirondelle active

Ses battements d’ailes

Nuée matinale, beauté de l’éveil

Tendres bourgeons, ciel indigo

Et le poète sur le chemin

Marque sa trace d’une main active

Printemps de fête au cœur des vies

Source du grain de tolérance

Le ciel éclaire les existences

Tel un halo recouvrant

La terre des êtres de nos cités

Se fertilise

Par l’ensemencement de leurs cœurs

Et le rayonnement de leurs corps.

Copyright Guy CREQUIE

Hymne au rythme de la nature

Consommer les ténèbres

Leur cortège insolite

De bruits, de frémissements

Et de silences nocturnes




Découvrir la faille

De l’interruption des sons

Jusqu’aux senteurs

Des premières lueurs du jour

Voir la rose s’entrouvrir

Sous la brise du matin

Lorsque pénètre l’éclat de la perle solaire

Sous les corps de la terre ocre

Le gazon sous la rosée

Présente la prairie reverdie

Comme la mer des oliviers

Empreinte de la beauté

Des herbes mêlées

Par la chaleur du ciel après l’orage

L’incandescence du soleil

Emerveille la vie diurne de la mousse

Respirons à plein poumon

La saveur du spectacle naturel

Empreinte de la vie

Jusqu’au tréfonds ultime

De l’essence d’existence.

Copyright Guy CREQUIE

POESIE DE LA VIE

Je regarde les constellations

Scintiller dans le ciel

Un peu avant la période diurne

J’ai contemplé les herbes

De la prairie

Lesquelles en poussant s’entremêlent

Je suis chauffé de l’intérieur

Par le soleil quand il irrigue mon existence

Je vis la quiétude de mes pensées

Le long de ce chemin de terre

Eclairé par la lune

Bercé par le gazouillis

Du ruisseau proche

Il est des champs de pommiers

Qui accueillent quelques poiriers et abricotiers

Si la nature est plurielle

Pourquoi : la personne humaine

Peut-être intolérante, égoïste, voire xénophobe

La rose renaît toujours l’été

Au-delà des sols variés

Même assailli

Par les courants impétueux des phénomènes extérieurs

Parfois difficiles pour les cœurs et les corps

Je clame, comme philosophe du peuple

La poésie de la vie.

Réflexion philosophique : le désir du désir de l’autre dont parlait HEGEL,

N’est-ce pas le respect de la dignité de la vie

Transmise comme valeur constitutive à la nouvelle génération

Justement : Afin que la vie serve la vie.

Copyright Guy CREQUIE

Poète et écrivain français

Blog http://guycrequie.blogspot.com

HYMNE A L’AMOUR HUMAIN

(Pour l’harmonie de nos vies)

Peuples des cités lointaines

En osmose avec la nature

La précision de ses cycles

Faites de notre belle sphère bleue

Une planète d’harmonie.

Reliés comme des anneaux de vie

Quelle que puissent être leur nationalité

La couleur de leurs cheveux

La pigmentation de leur peau

La forme de leurs yeux

Aidons la nouvelle génération

A devenir principe d’harmonie

Avec une spiritualité élevée

Au service de l’humanité notre Aînée.

Entre Vénus et Mars

Planète du système solaire

A se mouvoir circulairement

La terre est ronde et tourne

Elle exécute sa rotation

Avec une infinie minutie

Suivant un rythme et un sens définis

Nos yeux devraient s’imprégner

De tous ces continents variés

De leurs êtres diversifiés

Dont les enfants de nos cités.

En symbiose avec la nature

L’hymne d’harmonie

Est un appel à la raison

La sagesse de nos cœurs

L’intelligence de nos esprits

L’harmonie de nos vies

Nourrie d’une multitude de sons

Exprime l’éternel, l’universel, l’illimité.

L’hymne à l’amour

Dans sa magnificence harmonique

Est la formule de l’univers

Celles et ceux qui en respirent l’émotion

Reçoivent cet enchaînement d’accords

Comme une brise parfumée

Sans guerre, sans haine et sans peur

Des nuages blancs dans le ciel

Un printemps plein de bourgeons sur la terre

De même que les frontières au ciel, en voyez-vous quelque trace ?

L’hymne de l’harmonie est cette situation où comme l’exprimait LEVINAS

" La tache humaine par excellence est celle de l’inter humain

De l’ouverture à l’autre dans son unicité sans souci de réciprocité. "

Alors, cette société de l’information

Celle de l’harmonie de l’amour humain universel

Sera celle de nos enfants bâtisseurs d’un futur

Celui où la vie servira la vie.

Copyright Guy CREQUIE

Poète et écrivain français.

2eme partie

HOMMAGE A LA FEMME !

Poème :

On ne peut parler de la femme

Penser à elle

Sans éprouver quelque admiration

Car penser à la femme

C’est évoquer une espérance

S’attacher à la comprendre

C’est scruter patiemment les signes

D’une réalité toujours neuve et surprenante

Ce sont les biographies multiples

Qui ont fait de la femme ce qu’elle est

Cependant la femme les fait évoluer

Sur un horizon toujours mobile

Je ne vais pas déduire de ce texte

Ce qu’il convient de faire

Je me trouve interpellé sur un entier

Où la femme me précède

Qui ne porte pas en lui

Le respect et un certain pouvoir d’admiration

Demeurera incapable de comprendre la femme.

Copyright Guy CREQUIE

Ecrivain et poète observateur social

Comme chanteur, vous trouverez ci-dessous un hommage à l’amour et à la femme = extraits de mes CD "Gil CONTI en concert (1,2, 3)" : My destiny, Oh mon amour, Besame mucho, Cielito Lindo, Pour un baiser, Si toi aussi tu m’abandonnes, Because you’re mine……………..

http://youtu.be/nlb7qhtwu_s

http://youtu.be/YR6-gvUqh0s

http://youtu.be/9kcxJuT-_dA

http://youtu.be/6idu8lkMix8

http://youtu.be/VEttrV-vaiY

http://youtu.be/n8F391GVvWw

http://youtu.be/m0KFjQyjn_c.