Avec une grande joie je vous informe que mon livre intitulé « Ante Requiem », qui a rencontré un franc succès dans l’édition en espagnol, est maintenant disponible dans sa version française, publié par Alter-Editions. Je serai très heureux que vous vous le procuriez à l’adresse électronique suivante :

http://alter-editions.org/collections/272-ante-requiem.html - Professeur Ernesto KAHAN.

Message de Guy CREQUIE au sujet de ce livre :

Vous trouverez ci-dessous, ma préface faite au livre d’Ernesto KAHAN, personnalité de réputation mondiale qui sera édité à Lyon par Alter Editions. Je vous conseille d’acheter et de lire cet ouvrage poétique, mais qui interroge le sens de la vie !

Si vous pouvez prévenir vos frères de l’œuvre conséquente de l’un des vôtres.



Ante-Requiem ou le chemin



Ante-Requiem



De Ernesto KAHAN



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Prix 7,00 € TTC en ligne chez Editeur Alter éditions à Lyon site www. Altereditions.org = 170 pages

ISBN :978-2-36584-218-1



Référence :

Poésie 20



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Ernesto Kahan est professeur universitaire, médecin et poète. Il enseigne à Tel-Aviv-Israël, UNBA-Argentine, UCE-Dominicaine, Catholique-Pérou, UNAM-Mexico, et Salamanque-Espagne.



Il a été délégué à la Réception du Prix Nobel de la Paix en 1985 comme représentant (Vice Président ) de international Physicians for the Prevention of Nuclear War. Il a reçu divers titres de Docteur honoraire ou Professeur honoraire d’Universités de par le monde.



Il est premier vice-président de l’Académie Mondiale des Arts et de la Culture / Congrès Mondial des Poètes.



Il a reçu le Prix Schweitzer de la Paix Stockholm en 1991 ; le Prix au « Meilleur Poète 2006 » de l’Association Internationale des Écrivains EEUU.



Président Exécutif Associé UHE-Union Hispano-Mondial d'Auteurs.



Académicien de l’International Académie of Sciences, Technologie, Éducation et des Sciences Humaines(AICTEH) – Espagne.



1er Président Honorifique SIPEA - de Société Internationale des Poètes Auteurs et Artistes.



Vice-président IFLAC du Forum International pour la Littérature et la Culture de Paix.



''Ante-requiem est un appel désespéré à l’humanité surgi du plus profond d’un esprit supérieur, en déchirantes suppliques devant ce que l’homme a fait pour sa destruction et celle de la nature''. Lucia GIAQUINTO .



Un livre à mettre sur la table de nuit et à lire tous les jours.



Médaille d’Or du Congrès Mondial des Poètes à son excellence poétique d’imagination existentielle qui caractérisent Kahan, un poète sans parallèle Académie Mondiale des Arts et de la Culture.



''Ernesto Kahan dans ce livre réussit à découvrir un poète renouvelé, qui ne fuit pas l’expérimentation linguistique''… Carlos GARRIDO CHALEN Prix Mondial « Andres Bello » 2009. Président Exécutif Fondateur de l’Union Hispano-Mondial des Écrivains – UHE.



La lumière de ce qu’il devrait être, un univers de paix et d’amour. Luis Alberto AMBROGGIO. Academia Norteamericana de la Lengua Española (Real Academia Española).



Ante-Requiem est un chant à la vie, à la nature, aux gazouillis des oiseaux et aux couleurs, à notre origine… Je suis enchanté par sa lecture. Jésus RIOS. Fondateur éditeur du journal « Long Island al Dia » - New York.



Esta obra literaria es un himno a la paz, respeto a todos los seres humanos y un gran llamado para la humanidad. Maurus Young. Président de l’Académie Mondiale des Arts et de la Culture / Congrès Mondial des Poètes (WAAC-WCP)- Paris .

Préface pour l'édition en français

Par Guy CREQUIE

Ernesto KAHAN, a fait le choix de faire publier en France son recueil de poèmes et de photographies intitulé ANTE REQUIEM et le chemin.

Il maîtrise, les langues castillane et anglaise indépendamment de l’hébreu, cependant, il a fait ce choix littéraire et ce, pour dialoguer avec le public français.

D’autres contributions en introduction et en épilogue, analysent (et certaines en détail), le contenu de ce recueil poétique à partir de l’engagement de l’homme : Ernesto KAHAN !

Ma préface : sera plus axée pour favoriser la lectrice et le lecteur à découvrir la richesse d’Ernesto, et les incidences poétiques et sociétales de sa pensée, ce qu’elle peut provoquer dans les cœurs et les esprits, et comme appel à l’action réfléchie et nécessaire.

Ceci, car si Ernesto KAHAN, est conscient que l’homme trop souvent encore est un loup pour l’homme comme l’a exprimé le philosophe HOBBES, cependant, il manifeste une détermination inébranlable pour laisser aux générations futures un message lucide et plein d’espoir à la fois, ceci, afin qu’elles portent haut et fort le flambeau de l’humanisme en mouvement.

Ce recueil poétique de 18 chapitres en vers et en prose avec des photographies saisissantes, est un appel aux consciences universelles. Son choix pour la France n’est pas un hasard ; parmi son immense culture scientifique, philosophique et poétique, les auteurs français occupent toujours une place remarquée lors de ses citations.



Plutôt, que de commenter de façon détaillée ses textes, (la lectrice et le lecteur commenteront ses poèmes pour les projeter dans leur imaginaire), dans ce prologue, je m’attarderai sur la personnalité de l’homme : Ernesto KAHAN en relation avec la richesse de sa pensée poétique, ceci, pour la caractériser dans sa pédagogie et sa profondeur.

Relativement à la civilisation telle que nous la vivons aujourd’hui, certains la perçoivent comme celle qui a brisé dans l’homme la beauté de son monde intérieur : un monde devenu de plus en plus inhumain !



Ernesto KAHAN, est un grand intellectuel de notre temps : scientifique comme médecin et physicien, il est doté d’une solide culture philosophique ; ( ainsi, il a eu lu et commenté les ouvrages de grands philosophes comme ROUSSEAU, DIDEROT, KANT, JASPERS, HEIDDEGER….)

Il prend toujours le temps de réfléchir au sens de la vie, à ses drames et joies, à ses espoirs et doutes. Il a connu le Che (Che Guevara) lors de ses études à Buenos Aires, commenté dans des ouvrages dont celui intitulé « GENOCIDE » rédigé avec la japonaise Taki YURIKO et publié en 2006, les drames du XXe siècle de La Shoah (dont certains linguistes d’ailleurs estiment que l’appellation Urban en hébreu serait encore plus appropriée pour rendre compte de ce drame), et des bombardements atomiques à Hiroshima et Nagasaki.



C’est comme Vice-Président alors de l’Association Mondiale des Médecins pour la Prévention de la Guerre Nucléaire qu’il se rendit à la cérémonie à Oslo pour le prix Nobel de la paix que le Comité Nobel délivra à cette association internationale, ceci, avant de devenir ultérieurement le Vice- Président de l’Académie Mondiale des Arts et de la Culture / Congrès Mondial des Poètes (WAAC-WCP.) Il a connu les épreuves de l’existence (il dû quitter l’Argentine durant les années 70), lors de la répression de la junte militaire au pouvoir pour rejoindre l’Etat d’Israël.

Et là, malgré les vicissitudes de l’existence, les incertitudes liées à cette région tourmentée dans notre monde, Ernesto, a cette capacité de trouver la recherche intérieure de l’esprit, à se laisser envahir par l’inspiration poétique, et à en dévoiler les richesses et les saveurs de la vie, tout en insistant sur ses folies et déviances.

Paul ELUARD a écrit « Et par le pouvoir d’un mot, je recommence ma vie… »



Ainsi, depuis ces sombres années, par la résilience, au-delà des phénomènes extérieurs, Ernesto KAHAN ne passe pas un seul jour de son existence sans avoir de but à accomplir.

Lui, qui a vécu tant d’épreuves, il sait : que le respect de la valeur humaine, n’est qu’au prix de la nécessaire vigilance de l’esprit et du cœur, par une activité intellectuelle inlassable !

Combattant sans relâche pour la paix, même si sa ténacité peut interpeller, voire déranger certains pouvoirs, même souvent apparemment démentie par des drames horribles, il croit en la paix possible ; ceci, non par naïveté, ou par une quelconque spontanéité du bien ignorant les lourdes épaisseurs de la vie. Non, Ernesto s’appuie sur la puissance de l’esprit et la valeur de l’exemplarité du comportement humain.



Il sait : que la paix (son esprit) ne s’attend pas, elle se gagne par une volonté, des propos et des actes permanents qui s’accordent, ceci, afin que les êtres de notre temps se dotent d’une philosophie du respect de la dignité de toute existence.

Si Jean-Jacques ROUSSEAU a dit de retourner à l’état de nature, si Emmanuel KANT pour ce qui le concerne, a invité à revenir à l’être humain comme fin, Ernesto KAHAN a pour apport : de nous inviter à revenir sans cesse à la vie, ne pas fuir ses réalités, ses drames et folies, affronter ses défis, les transformer en espoir et en rêve, résoudre les incertitudes, pour des lendemains pensés et construits.

Pour lui, la qualité scientifique libère les personnes des difficultés matérielles de l’ignorance, et la philosophie : les libèrent de la barbarie latente, de l’aveuglement et de l’illusion. Alors, suis-je qualifié pour parler de sa poésie ?



ARISTOTE, parlait de la Catharsis, Ernesto a cette faculté d’unir le microcosme et l’univers (le grand macrocosme).

Sa poésie rejoint la vie universelle, elle a ce pouvoir de synthèse à rassembler des éléments épars et à les relier.

Elle provoque cette émotion intense, ce sentiment tangible d’un élargissement de soi. Il provoque une envolée vers un monde autre, à partir de sa richesse intérieure.



Sa poésie : comme l’exprima René CHAR, devient une production active du réel. Comme GANDHI : son optimisme, malgré les lourdes épaisseurs humaines repose sur sa conviction que l’être humain possède des capacités illimitées pour développer la non-violence.

Au-delà des apparences, des faits transitoires, des drames et conflits, des cruautés humaines, sa vision définitive reste celle d’une confiance dans l’humanité. Il est animé d’une force intérieure riche et inébranlable qui façonne son courage et sa détermination.

La nature holistique de sa philosophie existentialiste se conjugue avec ses actes.

Etudiant le capitalisme européen, Max WEBER avait pressenti l’apparition dans les sociétés capitalistes développées d’arrogants spécialistes sans spiritualité et jouisseurs sans cœur.



Le scientifique renommé qu’est Ernesto KAHAN, loin de vivre dans le luxe de sa notoriété, fait de la poésie l’expression de son humanité. Il a perçu : que dans un monde où le pouvoir de l’abstraction peut éloigner les humains des valeurs profondes de l’humanité, une culture fondée sur la science et la technologie peut se répandre partout de façon uniforme ; cependant, elle ne reflète pas la totalité de la vie humaine. La poésie a cette capacité d’exprimer l’universel dans le particulier.

Lui, qui est né en Argentine, il lui reste dans sa perspective humaniste ce qu’un Ambassadeur argentin au Japon : Monsieur DE LA GUARDIA appelait une terre de fusion harmonieuse.



Comme Jorge Luis BORGES, pour lui le seul être immortel est l’humanité elle-même !

Jacques BERQUE, a écrit que si l’homme oubliait la poésie, il s’oublierait lui-même. Notre monde actuel semble souvent oublier cette sage réalité. Comme Saint-John PERSE, inlassable humaniste de la paix, Ernesto KAHAN vit la poésie comme le luxe de l’inaccoutumance, seule l’inertie est menaçante.

Me concernant Guy CREQUIE : je pense que la poésie selon sa nature et son sujet : en vers ou en prose, peut délivrer un message social, prendre de la hauteur, être aérienne avec musicalité et lyrisme, être aussi inépuisable que l’électron ou l’atome.

Malgré les horreurs, les drames, les crimes contre l’humanité, Ernesto KAHAN conserve l’espoir, rêve, garde confiance en notre humanité. Ses prières peuvent-elles rester vaines ?



Pour Ernesto : la justice est comme un soleil ! Comme l’a exprimé le poète essayiste japonais contemporain Daisaku IKEDA : une société sans justice est plongée dans l’obscurité… Personne, n’a jamais pu empêcher le soleil de se lever. Aucun nuage, ne peut éternellement masquer la lumière. Ouvrir les yeux (acte pour lequel Ernesto insiste par de vibrants appels pathétiques), veut dire permettre à ceux dont le cœur est plongé dans l’obscurité de reconnaître l’existence du soleil de la justice. Comme son compatriote israélien Gérard ISRAEL, lequel exprima que la culture supplante l’ignorance de fanatiques pour le bien-être de tous, Ernesto KAHAN, lui, le pense, le dit, le développe et le vit concrètement en actes.



J’ai connu Ernesto KAHAN depuis 2003, d’abord par la lecture de messages de par notre appartenance commune à des réseaux internationaux de paix et d’harmonie, et à ceux de littérature et de poésie notamment dans les Amériques où il jouit d’une notoriété et d’un respect considérables. Puis, je l’ai rencontré à Budapest en 2009, lors du congrès mondial des poètes, puis lors d’autres congrès internationaux.

C’est cependant depuis notre séjour au Japon en août 2010, avec d’autres poètes et artistes lors du triste 65ème anniversaire de la tragédie atomique que notre amitié a pris une solidité rare, comme deux frères, ceci, de par nos vues communes sur l’état du monde, les remèdes à lui apporter, relativement à l’apport de la philosophie et de la poésie.



Nous avons ensemble, prononcé une conférence à l’Université d’Etat à Tokyo, participé à des rencontres poétiques, répondu à des interviews dans des journaux japonais et à la radio. Pour ma part, j’ai chanté pour la paix le 9 août 2010, dans l’Eglise d’Urakami à Nagasaki reconstruite depuis 1959.

Nous avons en commun (et c’est Ernesto qui rédigea la proposition) proposé la candidature des Maires des Villes d’Hiroshima et de Nagasaki, comme représentants de la direction de l’Association Mondiale des Maires pour la Paix ceci, pour l’attribution du prix Nobel de la Paix de l’année 2010. Certes, à ce jour notre suggestion reste non retenue, mais la proposition demeure. Pour conclure mon propos, relativement à ce livre d’une contribution poétique d’Ernesto KAHAN, j’ajoute :

Une des fonctions de la poésie est de maintenir cette communion de l’être et de l’univers, et de le faire dans la lucidité et par l’usage de la langue.



Même si fréquemment dans ce recueil, bien des textes d’Ernesto vous prennent aux tripes de par ses interpellations sur le sens de l’existence, de par la gravité des sujets évoqués, cependant, la poésie d’Ernesto KAHAN a des vertus pédagogiques. Ses lectrices et lecteurs en s’appropriant ses poèmes dans leur puissance d’interpellation, leur profondeur, (y compris, souvent dans leurs drames), peuvent devenir les propres créateurs de ses textes. Les poèmes d’Ernesto KAHAN ne peuvent être uniquement pris comme des objets de contemplation esthétique ou morale, sinon d’analyse.

Ils existent : comme une interpellation du sens de l’existence.



Ensuite, ses textes conduisent progressivement la lectrice et le lecteur à découvrir que les sentiers de la création poétique sont des sentiers qui montent, des sentiers qui résistent, que tout poème digne de ce nom est affirmation d’un ordre, d’une rigueur, d’une pensée humaine féconde ; et celle d’Ernesto, dans sa dramaturgie est vivace, ouverte, empathique : ordre phonétique, ordre rhétorique, ordre grammatical.

Le stupéfiant : image comme le dit ARAGON : est la matière première de la poésie. Cependant, l’émotion, si elle peut être éternisée, est d’abord une écriture façonnée par le travail, l’énergie dispensée, même si la poésie est parfois jaillissement lyrique, bruissement, halo de lumière de l’esprit répandu sur la nature et les êtres.



Comme Paul CLAUDEL dans la parabole d’Animus et d’Anima et je fais mien ces propos qui s’appliquent totalement à Ernesto KAHAN le scientifique, le philosophe, lequel, nous dévoile sa poésie où l’intelligence raisonneuse et la sensibilité créatrice nous offrent ses vers ou sa prose selon les textes.

Souvent, les philosophes de la période antique et ceux de la Renaissance récapitulaient le savoir de leur temps.

Aujourd’hui, Ernesto KAHAN, intellectuel du XXIe siècle : scientifique, poète, philosophe, préfigure l’intellectuel du XXII e siècle !

Dans ce monde du : toujours plus massif, toujours plus vite, toujours plus loin, il dégage un qualitatif autonome d’une pensée féconde, laquelle, loin d’être ballotée par les phénomènes extérieurs en dirige le sens.



Je clos ma préface avec RAINER-MARIA RILKE, lequel, me semble récapituler : l’homme Ernesto KAHAN !

RAINER –MARIA RILKE dans ses merveilleuses lettres à un jeune poète a exprimé : « Une œuvre d’art est bonne quand elle est née d’une nécessité. C’est la nature de son origine qui la juge. »



Guy CREQUIE. Messager de la paix de l’UNESCO. Lauréat de l’Académie Européenne des arts. Docteur Honoris Causa de l’Académie Mondiale des Arts et de la Culture / Congrès Mondial des Poètes (WAAC-WCP). Représentant français d’ONG internationales de paix et d’harmonie.

Membre de l’Association internationale des artistes et auteurs. Diplômé de médaille d’or par la société académique nationale Arts-Sciences – Lettres couronnée par l’Académie française.