Le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement vous invite à :

Face à l’accaparement des terres en Afrique …

mon combat pour une agriculture familiale
traditions, sacré, développement

Conférence
Le mercredi 12 février à 20 h 30
À SAINT GERMAIN
(Entre Vogüé et Villeneuve de Berg)
Salle Polyvalente
(06 30 13 51 02)

Père Joseph-Mukassa SOME
Docteur en anthropologie, Burkinabé

Séance de signature autour de l’ouvrage d’Yves Bourron
« Joseph-Mukassa SOME : Mon combat pour la terre »
(Karthala – Octobre 2013)

Comité Catholique
contre la Faim et pour
le Développement
Terre Solidaire
2, Fbg St Jacques - B.P.26
07220 VIVIERS.


"Face à l’accaparement des terres en Afrique - mon combat pour une agriculture familiale : traditions, sacré, développement".


Thèmes abordés pendant la conférence de l’abbé Joseph Mukassa Somé :

Processus anthropologiques qui animent une société traditionnelle : La terre, propriété de Dieu, chose « sacrée » ! Les liens entre le Dieu, les hommes, les ancêtres et la terre. Les mythes sur la propriété foncière. L’initiation des hommes et des femmes et son rapport à la terre. La fonction centrale des chefs de terre. Le tissu relationnel et symbolique opéré par le « don de la terre ». La mort, l’accueil des ancêtres, le rôle de la terre …

Sauvegarde d’une agriculture familiale : En quoi la propriété traditionnelle de la terre s’affronte-t-elle à la mondialisation-globalisation de l'économie et du développement ? Le « tout coton » est-il une réelle plus value économique au plan national ? L’évolution des règles, qui régissent la propriété foncière, est-elle nécessaire ? La coutume, frein ou accélérateur de développement ?

« Combat » pour la terre : Comment opèrent les prédateurs pour acquérir la terre ? Comment se défendre contre cette forme moderne de spoliation ? Quels risques prennent les chefs de terre à s’arc-bouter sur la coutume, à rester isolés. Peuvent-ils faire valoir leurs droits, tout en restant ouverts aux échanges nécessités par le développement ? Comment sensibiliser les autorités civiles et religieuses ? Comment former les jeunes ?


Joseph-Mukassa Somé, fils d’un chef de terres coutumier dagara (Burkina Faso), est prêtre et docteur en anthropologie. Professeur de sociologie à l’Université Catholique d’Abidjan et vice-recteur, il a été choisi par les évêques du Burkina pour réorganiser la politique de développement de son pays en créant et dirigeant l’OCADES (Organisation Catholique pour le Développement et la solidarité). Toute sa vie, cet anthropologue a été passionné par la défense de la terre, jusqu’à passer près d’un an au Brésil avec ceux qui luttent pour les « Sans-terres ». Il mène un combat pour éviter une spoliation opérée par l’Etat ou des puissances étrangères (ce qu’on appelle le landgrabbing). Il s’interroge aussi sur la capacité qu’à l’Eglise à accepter le métissage culturel de chaque peuple, à reconnaitre les valeurs de leur système de représentation et de leur être-au-monde.


Joseph-Mukassa Somé : Mon combat pour la terre. Un livre d’Yves Bourron paru chez Karthala (octobre 2013).