De notre ambassadeur Daouda Mbouobouo du Cameroun.


J’accuse la haine. Je dénonce l’ignorance. Je préconise l’amour, la paix.

J’accuse la haine qui est en train de détruire l’humanité, le monde. L’ignorance des hommes, l’intolérance qui est en train de nous conduire, l’espèce humaine, droit au mur. La société en souffre, les familles aussi. Ah les hommes !

A cause des intérêts égoïstes nous avons tourné le dos à la vertu pour le vice, le mensonge par souci de puissance. La question est toute simple : « Où puise t –on la vraie puissance, du côté du bien ou du côté du mal ? » D’ailleurs qu’est ce que le bien ? Qu’est ce que le mal ? Le bien n’est rien d’autre que la suppression de toute sensibilité, l’exaltation de la finesse. En réalité c’est comme la mort qui délivre de la douleur et purifie l’âme, la transhumance, le passage forcé, l’exutoire pour le nirvana. Le mal n’est il pas la gangrène, la mort ?

La nature nous parle, les expériences sont légions. La mort qui frappe n’émeut plus l’homme. La vie de l’être humain est banalisée, la violence est partout présente et personne ne voit en l’autre soi même. Chacun est conscient de son destin exceptionnel ; l’ordre a foutu le camp.

C’est de l’amour avec son soleil que viendra le beau temps. Nous souffrons donc par ignorance, l’ignorance de tout, de nous - mêmes. Ce n’est pas de la méchanceté car comme le disait Socrate « Tout mal de l’homme dérive d’une ignorance de soi qui se prend pour savoir ».L’ignorance est donc bêtise.

Voilà pourquoi j’accuse, je dénonce et préconise…

La vie est tellement courte, éphémère que le mal, des ténèbres même pour si peu ne devraient avoir nulle place pour survivre au détriment de la lumière. Nous devons respirer, chanter, danser, vibrer au rythme de l’amour afin de mieux le communiquer autour de nous. C’est le seul moyen de s’affranchir des souffrances, d’appréhender le bonheur pour prétendre un jour le caresser. Nous sommes tous des frères et des sœurs peu importe l’enveloppe de peau pour peu que nous soyons tous des êtres humains. Nous sommes issus d’un même père mais peut être de différentes mères pour justifier la couleur de notre peau ! Quand nous l’aurons intégré, nous comprendrons que la guerre n’a pas sa place parmi nous. Il y aura moins de guerre et plus de paix.

Aimer l’autre comme on s’aime.

Il suffit de ne pas faire à l’autre ce que vous n’auriez pas souhaité qu’on vous fasse. Tout le temps se mettre à la place de l’autre, l’humecter, le sentir pour mieux ressentir ses souffrances, ses sensations, ses craintes, ses désirs, ses angoisses. Juste comprendre que nous sommes tous fait de chair et que la violence sur le corps, la violence psychologique, la violence domestique, la violence économique fait aussi mal à l’autre comme à soi même car en réalité personne ne choisit de naître sous telle ou telle bannière. Il n'y a pas de race d’affligés ou de race de refugiés ou encore de race de privilégiés mais tout simplement une race humaine astreinte à vivre ensemble dans une société.

La différence est une richesse.

L’autre c’est mon ciel car il nous permet au quotidien de nous améliorer, de comprendre que le monde est divers, complexe et riche mais surtout que la vérité est universelle. La vérité n’a ni race, ni ethnie, ni religion. L’homme est donc à la fois le problème et la solution et le monde une construction chacun ayant un rôle fondamental à jouer à moins d’en prendre conscience. Ah la conscience quand tu nous joues des tours. Rabelais disait à juste titre que « La science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

Nous luttons dès lors contre la souffrance, nous exhibons nos craintes face à la démesure à l’oppression comme jadis des esclaves dans les champs de coton. Cultivons plutôt l’amour, la paix pour meubler notre séjour sur cette terre aride. Les oiseaux n’ont certes pas la même couleur, les hommes n’ont pas la même taille encore moins les arbres, ni l’eau, ni le feu ne se ressemble ! Que dire de la femme ou de l’homme mais ils sont tous complémentaires. L’amour doit donc être désintérêt et est pardon sinon comme le volcan en furie nous fera pleurer de nos égarements.

En réalité, nous cherchons l’amour sans le savoir toute notre vie. Cet amour qui signifie qu’on pardonne effectivement tout si tant est qu’on retrouve la paix intérieure. Cette paix qui nous permet de nous dépasser, de triompher des vicissitudes de la vie, des affres des détails, de la « méchanceté » qui à vrai dire est ignorance et nous empêche d’y voir clair… Et pourtant l’amour, la paix vit en nous. Nous sommes originellement Amour.


et de notre ambassadeur Jean Illel de France.

La mairie est l'âme des villages et des villes

c'est pourquoi je m'adresse à vous.

Le 10 décembre est un événement majeur

pour la grande famille humaine.

Il est juste et bon de le célébrer

dans un acte fraternel

qui au dessus de tout ce qui sépare

a la mission sacrée de nous unir.

Je vous demande de marquer le 10 décembre

par l'allumage de 30 lumières

symbole des 30 articles de cette déclaration

devenue patrimoine universel.

Il vous incomberait d'inviter les représentants

des associations culturelles, laïques et religieuses,

mouvements de jeunesse,

à l'allumage de ces lumières

qui ouvriraient la porte à des temps nouveaux.

Offrez des friandises aux enfants

qui, devenus adultes,

connaîtraient et respecteraient cette déclaration.

Les peuples aspirent à vivre un monde nouveau

où chaque individu pourrait s'épanouir

dans le respect des droits et devoirs humains

de la déclaration universelle des droits de l'homme

du 10 décembre 1948 par les Nations Unies

désormais patrimoine de la grande famille humaine.

J'ai l'honneur de vous inviter au nom de la fraternité,

de la solidarité, de la non violence et de la paix

à célébrer cette déclaration par l'allumage de 30 lumières

symboles des 30 articles qui la composent.

Ce geste fraternel et planétaire unirait peuples et individus

dans une même espérance.

Que leur lumière éclaire nos coeurs.