Celia Altschuler

Poétesse, artiste, traductrice, professeur de langues étrangères et journaliste. Elle parle, lit, et écrit des poèmes originaux en français, anglais, espagnol, et récemment en arabe.
Elle parle, et écrit aussi, mais moins : l’allemand, l’italien et l’arabe. Elle a étudié à l’université de PR. Chaque jeudi, elle présente son programme de Radio « Cita con las Artes sur www.radioatenas.com, Radio Atenas Manati 1500 WMNT depuis 2000. Son travail poétique se trouve dans 17 éditions de l’Anthologie « Nueva Poesia Hispanoamericana » (editorial Lord Byron – Peru, España) l’ Anthologie Multilingue Letras de Babel (éditorial Abrace Brasil, Uruguay) l’Anthologie « Hispano-arabe », l’Anthologie « Paginas Latinas » (Argelia), l’Anthologie « Shabbddagucha » (en India et New York), l’ Anthologie « Journey » ( Sud-Africain), l'Anthologie « Peace on Earth » ( Japon) et dans quelques blogs et pages d’(Internet.)
Ses poèmes : sont déjà publiés et traduits en bengali, japonais et grec. En 2010, elle a reçu le premier prix au Puerto Rico de l’Académie des Beaux- Arts et Sciences. Elle a été aussi sélectionnée entre les plus reconnus de 75 artistes dans l’ile dans le Magazine « Caras » à San Juan. Son recueil « Gaviota del Caribe » (2006) a été traduit en arabe en Algérie par Miloud Homida. Récemment, elle a publié son premier poème indriso en arabe dans la première Anthologie d’indrisos au Brésil compilé par Isiidro Iturat. Ses peintures aussi sont montrées dans des expositions dans quelques pays du monde : USA, PR, España, Mexico, Turquia et Japon. Quelques tableaux font partie des expositions permanentes : Museo Renné Marqués (Arecibo PR), Museo Eugenio Maria de Hostos ( Mayagüez), Universidad de Tokyo, Museo de Nagasaki. Elle a écrit des articles sur les activités culturelles et sur les voyages du monde dans : Business PR » et » Arecibo Es » depuis 2000, deux magazines de PR.
Elle a travaillé, comme volontaire avec les filles enceintes (11 a 19 ans) dans la maison Santa Maria Euphrasia et à la Maison Julia de Burgos avec les femmes et les enfants maltraités. Elle a aussi travaillé dans la ville avec des jeunes sans recours. Elle a donné des cours gratuit de danse, musique, poésie et peinture.
Membre du “ International Writers and Artists Association
Membre du “World Congress of Poetry
Membre de l’ « Asociación de Pintores de Manati »
Membre du « IFLAC International Literary Peace Forum »
Membre de l’ « Coalición de Artistas de PR »
Membre des Nations Unies de Lettres

Celia Altschuler
psoleil5@yahoo.com
787 462-1031


Je reviens

Je reviens dans ta méditation de l’aube
Dans tes poèmes sans fin
dans chaque tasse de thé que tu bois
dans ta solitude pas comprise
dans ma peinture marine
dans la page qu’embrasse les mots
avant de partir
dans les vagues brisées par le vent maudit
en traversant la mer en pleurant
cherchant mes siècles fleuris

Je reviens,
pleine de courage, libre épanouie
comme les mouettes
en gaieté, joueuses,
sur la mer,
sur ta voile,
sans route,
sans devenir. ©


Ballerina de la Flora

Papillon qui déploie ta fragile essence…
Dans les jardins de la vie
Ballerine entre l’hibiscus et la lavande
Qui écrit des vers sur les pages du silence
Prête-moi ton corps pour inonder mon âme de joie
Donne – moi tes ailes pour connaitre la Flora de ma terre
Donne-moi le plaisir d’être libre comme toi
Abandonnant toutes les entraves sociales
D’étranges cohabitations et statuts sans conscience
Papillon qui voltige dans les mondes plus subtils
Offre-moi tes ailes, j’accepterai ta liberté
Ne fut - ce que pour une nuit, un âpre midi, une heure©


(sans titre)

J’aime les mouettes
elles me rappellent Odillon Redon
un bateau sur la mer
le Soleil du matin
deux amants silencieux
une bouteille de vin
pour l’espoir d’aimer
et être aimé en retour©


(sans titre)

Villon l’a déjà dit
« Où sont les femmes du temps jadis ? »
Le printemps offrit-il sur ses autels
A l’automne et à l’hiver
Sa dévotion au beau et à l’éternel
Ou bien le froid sans merci
Brisa le fragile vêtement
Qui habillait leurs âmes
Dans la brièveté de la vie ? ©


(Indriso)

La pluie
La pluie glisse sur ma fenêtre
Sous mes petits dédains, elle danse
En faisant des figures bizarres
La pluie est la larme des étoiles…
Dans la Voie Lactée
il y en a des millions
Qui mourront comme des papillons
Vendange d’un jour, pleur dans nuit
Tout recommence, n’est - ce pas ?©


La Paix sur la Terre

La Paix parcourt les chemins de la vie
solitaire comme une ombre à la lumière
Étapes molles d'une beauté gracieuse
douces paroles, écrites sur un poème
La Paix, veut que nous soyons touchés
La Paix, veut que nous soyons embrassés
Elle flotte parmi l’esprit du sourire
Ornée de soleils sur les eaux chaudes
Son essence douce vole au-dessus des
Océans, Terre, vent et ciel
Sa chanson est la mélodie du silence
Sensible au cœur humain
La paix est la danse qui invite
La compassion et le respect pour guérir
Blessures du genre : raciale, guerre,
Conflits provoqués par les
Différences religieuses, et culturelles
Sa musique reste dans les notes
de notre bien-aimé maman nature
visuel caresse, en colorant la mer
Tout ce qu’il y a dans l'esprit de l'amour
La paix est le cœur réveillé
Cadeau pour les générations futures
Faites partie d'elle en marchant le long
Des étapes de grâce et douce harmonie ©.


Celia Altschuler
Journée Internationale de la Paix
21 Octobre 2010.