KONE ISSA CHARLES
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République de Côte d’Ivoire


En hommage à toutes ces victimes de cette folie de l’extrémisme, en horreur à tous ces serviteurs de Mammon.

Que vos âmes reposent en paix, que son amour vous couve et que sa lumière vous éclaire. Amen.


Mon appréhension


La politique étrangère calamiteuse et désastreuse des grandes puissances occidentales avec à leur tête, les Etats-Unis d’Amérique, le bellicisme judéo-chrétien, à l’égard du monde musulman, aux conséquences dévastatrices et sanguinolentes est entrain dangereusement de faire se bi polariser nos sociétés contemporaines et encourager l’ascension du communautarisme.

Partout dans le monde, comme il n’y a pas vingt ans, l’on assiste à une montée hallucinante et effrayante de la violence, à des tensions notables et palpables auprès des populations, à la création croissante de groupuscules islamistes et à une islamophobie qui ne dit pas son nom, certains dirigeants politiques et non des moindres allant même à déclarer officiellement le Djihad, entendez la guerre sainte à certaines d’entre elles et à s’autoriser l’emprisonnement et le refus de séjour sur son territoire de leurs ressortissants.

Ceci étant, peut-on, en tant qu’homme de Dieu, en tant que croyant, prétendre aimer Dieu, vouloir le servir et haïr son prochain, son semblable, sa créature, au point de lui ôter la vie, comme ce fut le cas, avec cette atrocité à Jos au Nigéria, récemment ?

Tous ces corps sans vie, entremêlés, d’hommes, de femmes et d’enfants, dont le seul crime aura été d’avoir foi au même Dieu, par le biais d’une autre religion, le christianisme en l’occurrence.

Personnellement et en tant que moi-même croyant, je pense que cela relève de l’utopie, même si ce n’est ça la primeur de mes préoccupations.

En revanche, comment mettre fin à cette montée de l’extrémisme, à ce radicalisme criminel, à ces violences, cette haine, ces heurts fratricides sur fond d’aversions et antipathies religieuses, doit faire l’objet de toute notre attention si nous ne voulons pas voir dans quelques décennies, se décimer par millions, notre fragile civilisation. /.


Poème : Vilaine


Mon Afrique, ma terre et celle de mes ancêtres

J’aurais écrit sur toi de toute façon sans cette énième actualité houleuse

Tu ne cesseras donc jamais de nous faire honte, à nous tes petits enfants

Tu continueras toujours à nous mettre en pleurs et en colère, nous ta descendance

Déjà que nous sommes la risée du monde, il fallait que tu en rajoutes une couche en t’adonnant à tes tristes exploits par ces massacres humanitaires et dégradants

Jamais encore, tu n’auras brillé par tes actions aux yeux moqueurs des autres continents

Jamais encore, tu n’auras valorisé par tes actions et tes ambitions, la teinte noire magnifique de ton beau peuple

Jamais encore, par le très peu d'efforts de tes générations, tu n’auras réussi à nous redonner notre gloire d’alors, souillée puis perdue, par tant de siècles sombres de notre tragique histoire

Pourtant berceau de l’humanité, tu es toujours à la traîne, fière d’être la dernière d’un monde qui avance sans toi

Tu te plais, malgré tes richesses inestimables et incommensurables offertes par Dame nature, ton intelligentsia et ton hérédité guerrière, à t’égarer et à paresser dans l’inutile et le futile

De toutes les découvertes du monde, aucune ne porte ton nom

Piètre encore, alors qu’avec la crise et tous les malheurs que connaît ce monde, partout se prônent les valeurs d’unité, de fraternité et de solidarité

Toi tu flagelles tes héritiers avec médiocrité et méchanceté

Mais passons

Comme mes ascendants et mes parents avant moi

Je n’userai pas ma main à écumer à coups d’encres et de plumes, des pages blanches, pour dénoncer les tares, les déboires et les afflictions, les mêmes, dont tu te réjouis et te félicites depuis tant d’années

J’aspire et j’espère un changement, je rêve comme toute ta progéniture d’autres horizons, las de ces amas de déceptions et de désillusions

Ces autres terres, plus aimantes, plus conciliantes et plus soucieuses, qui j’espère m’ouvriront leurs bras et sauront m’accueillir, me nourrir, me bercer et me protéger de toi

Mais peut-on être heureux ailleurs que chez soi ?